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18e Tour Auto Optic 2000

5 mai 2009 0

La loi des chevaux Au scratch, la puissance a fait la différence. Chaussées sèches et routes sans pièges ont fait le jeu des gros cubes, GT 40 et Cobra. Entendre la Ford GT40 dégringoler une petite route encaissée, en pleine déglutition, et mourir. Voilà l’un des plaisirs simples dont les pervers que nous sommes se repaissent en assouvissant leurs pulsions. Et, à en juger aux gens massés aux carrefours, aux entrées de virages et aux contrôles horaires, nul n’en a honte. Autant dire que, sur 2 000 km, cela fait du monde. Sur les parcours de liaison, vous pouvez poser le road book, il y a toujours un pékin pour indiquer le chemin. Article complet dans LVA n° 1363 disponible en kiosque le jeudi 7 mai 2009. Photo : Philippe GUTIÉRREZ et Frédéric VEILLARD

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1er Paris-Nice automobile

6 avril 2009 0

Un rallye d’homme ! Il a fallu 6 mois à Jean-Paul Hoepfner pour faire renaître l’un des rallyes les plus difficiles. Du 26 au 28 mars, le Paris-Nice Automobile a séduit une quarantaine d’équipages qui n’ont pas été épargnés par les surprises. Le programme était alléchant, un peu comme une carte de restaurant qui promet beaucoup. Pourtant, à l’heure du service, l’assiette paraît soudain bien vide, voire fade pour les plus mécontents. Si les trois circuits promis sont bien là pour faire monter l’adrénaline, les huit spéciales sur routes fermées ont fondu comme neige au soleil pour se résumer à deux épreuves. Le plus malheureux dans l’histoire n’est autre que l’organisateur, Jean-Paul Hoepfner, qui s’est investi sans compter pour la réussite de son épreuve. Il a le sentiment d’avoir subi des jalousies et des trahisons qu’il s’explique difficilement. Article complet dans LVA n° 1359 disponible en kiosque le jeudi 9 avril 2009. Photo : Alain PATRICE

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8e Traversée de Paris

18 janvier 2008 0

Ça c’est Paris ! Ils étaient 347 équipages à partir du château de Vincennes, dimanche 6 janvier à 7 heures du mat’, pour mettre cap à l’Ouest jusqu’aux fontaines du Trrocadéro. Rio a son carnaval, New York son marathon, Édimbourg son tatoo et Binche ses Gilles. Désormais, Paris a sa Traversée. Ça c’est Paris ! Mistinguett l’a chanté en 1926. Astérix l’a repris en 1961*, c’était un an avant Colette Renard et 10 avant que Dani ne l’entonnât. Le temps a beau passer, le slogan n’en finit pas de rajeunir. Et ce n’est pas la huitième édition de la Traversée de Paris qui le contredira. La Traversée, ça a toujours été bien, et sympathique et populaire et parisien. Mais en plus, avec le temps, elle a pris sa place dans le calendrier et assez d’ampleur pour devenir un monument. Rien que des voitures de place C’est une institution : on se retrouve en lice, à l’aube, au bord des fossés de Vincennes. Mais – et c’est aussi une institution -Vincennes en anciennes concocte un itinéraire différent chaque fois, sur la base d’un thème qui colle à la capitale. Cette année, on tournoie autour des places les plus célèbres : de Daumesnil à l’Opéra, via Bastille et République, de Saint-Lazare au Sacré-Cœur, de la place de Clichy à celle des Ternes avant de filer à l’Étoile, puis au Trocadéro. Mais ce n’est pas là qu’on se pose, c’est place de Varsovie, en contrebas du palais de Chaillot. Cela étant, les premiers arrivés stationnent en haut de la colline, histoire d’aller se réchauffer autour de l’expresso le plus cher de Paris. Quant aux autres, ils prennent du plaisir à tournicoter en ville, nantis de l’excellent livre de route, tout couleur. Article complet dans LVA n° 1300, disponible en kiosque le jeudi 17 […]

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Grand Prix de Tunis

27 décembre 2007 0

Il s’agit de se montrer régulier Pour sa 8e édition, les 3 et 4 novembre, le Grand Prix de Tunis s’est offert un lifting complet, en changeant d’opérateur et en adoptant la formule régularité. Dès le vendredi après-midi, le parc du Belvédère, le plus beau jardin public de Tunis, connaît une animation exceptionnelle : dans quelques heures va se dérouler le Grand Prix Historique. Escortées depuis le port, les autos venues de France rejoignent dans le parc fermé le fort contingent italien, arrivé un peu plus tôt. Quelques concurrents ont même choisi une arrivée encore plus précoce. C’est le cas de Christian Billerey, qui n’est pas le moins enthousiaste : «L’accueil des Tunisiens a toujours été fabuleux, et je profite du Grand Prix pour prendre des vacances. Depuis mon arrivée, je sillonne la ville avec mon Alvis course de 1937». Les avant-guerre sont nombreuses, et si les Riley sont majoritaires, avec notamment la Brooklands de Chanoine, conforme à l’origine, avec un important palmarès acquis en Grande-Bretagne, on remarque une forte délégation de françaises, dont plusieurs Bugatti 35 et 37, l’Amilcar C6 de Lamoureux, une Delahaye 135 S et une Peugeot 402 Darl’mat. Le duel entamé aux 24 heures du Mans va-t-il se reproduire ici ? Dans le même plateau, deux italiennes retiennent l’attention : une superbe Alfa Romeo 2300 MM et une Fiat Coppa d’Oro. Cette dernière a semble-t-il troqué sa mécanique et ses roues d’époque pour de plus récentes, mais c’est surtout le pilote qui est remarquable : Federico, avant de participer depuis 30 ans à des courses historiques, a été pilote officiel Alfa Romeo sur GTA et TZ 2. Il est de la famille du même nom, originaire de Palerme, qui organisait la célèbre Targa Florio. Il démontrera en course n’avoir rien perdu de son coup de volant. […]

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74e Londres-Brighton

29 novembre 2007 0

Clin d’œil à l’Amérique de Théodore Roosevelt Deux éditions successives sans pluie ! Du rarement vu au Londres-Brighton qui, en cas d’intempéries, devient un enfer. L’interminable cortège de 531 ancêtres a remporté un immense succès populaire. Pour cet événement mondial, il règne une douceur inhabituelle à Londres. Les habitués connaissent parfaitement les usages et déposent leur remorque à Marble Arch. Ils en profitent pour se mettre en tenue. A Oxford street, les ancêtres sont partout, à la grande surprise des passagers des bus panoramiques qui font le Tour of London. Tous s’arrêtent à Berkeley Square devant le garage de Jack Barclay, le plus ancien dealer de Rolls-Royce. C’est en convoi que le cortège s’ébranle vers l’une des artères commerciales les plus fréquentées de la capitale. Grâce aux commerçants de Regent street association qui sponsorisent la manifestation, le public peut approcher une sélection de 150 automobiles, en lice pour différents concours. Il pourra même choisir sa préférée. Le stationnement en épi de tous les ancêtres prend du temps, mais les commissaires veillent à ce que les promeneurs ne gênent pas les conducteurs. Certains Français sont venus exprès comme la délégation du FVC (Fontainebleau véhicules de collection). «Nous sommes arrivés jeudi, d’autres viendront en Eurostar. Nous avons prévu d’assister au départ tandis qu’un groupe a loué un car pour suivre les concurrents jusqu’à Brighton», explique Christophe Marchand. Patrick Calzavara ne s’explique pas pourquoi les Français sont si peu nombreux. «Je ne comprends pas pourquoi mes compatriotes se désintéressent de cet événement.» Article complet dans LVA n° 1293, disponible en kiosque le jeudi 29 novembre 2007. Photo : Jean-Pierre Raynaud

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1er Grand Prix de Malte

12 novembre 2007 0

Le combat des gladiateurs L’île de Malte a vécu de nombreuses invasions dans son histoire. Du 22 au 29 octobre, elle a été enfiévrée par un Grand Prix automobile historique. Avec un enthousiasme communicatif. «Soyez les nouveaux chevaliers de Malte», c’est un peu le programme que proposait Thierry Giovannoni aux pilotes qui lui font confiance depuis des années, longtemps à Tunis, à Tanger et Malte désormais. «J’ai pris la carte de la Méditerranée, regardé les destinations desservies par les ferrys… Malte, avec sa richesse architecturale, sa ville de La Valette entourée de remparts et inscrite au patrimoine mondial de l’humanité, s’imposait». D’autant que sur place, l’accueil a été plus que chaleureux. Jusqu’au jour J, autorités et population étaient plutôt incrédules, mais quand ils ont vu les bolides arriver en ville, la tension est montée. Tous les Maltais amateurs d’autos ont eu à cœur de participer à l’événement. Et dans une île de 27 x 14 km sans aucune histoire automobile, on a tous été soufflés par la diversité et la qualité de restauration de leurs autos, de la Fiat 500 à la Jaguar XK, de la Ford Anglia à l’Austin-Healey. Article complet dans LVA n° 1291, disponible en kiosque le jeudi 15 novembre 2007. Photo : Bruno Leroux

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41e Paris-Deauville

2 novembre 2007 0

Classique des classiques Début octobre, la tradition voit passer sur les routes de Normandie les participants du rallye Paris-Deauville. Le 41e n’a pas failli à sa réputation de tourisme et d’élégance. Le soleil qui a généreusement inondé la Normandie du 5 au 7 octobre derniers a évidemment contribué au succès du rallye Paris-Deauville. Mais cette belle classique s’annonçait dès le départ sous les meilleurs augures, en réunissant un ensemble de voitures d’une rare qualité, qui se sont retrouvées le petit matin du 5 pour un départ place Vendôme, au cœur de Paris. Venus de plusieurs pays d’Europe et confirmant ainsi la vocation internationale du rallye, les 65 équipages ont fait route vers Deauville où les accueillait le maire de la ville, dans la plus pure tradition du rallye. Au programme de ces trois jours de festivités amicales, égrenons pêle-mêle : pittoresque passage de bac pour traverser la Seine, nuits au splendide hôtel Normandie de Deauville, dîner et spectacle au casino, balade jusqu’aux falaises d’Etretat, réception à la mairie de Deauville, défilé de mode par le magasin du Printemps, baptêmes en voitures anciennes au profit de l’association L’Enfant bleu, exposition à Trouville et bien sûr concours d’élégance à l’hippodrome de la Touques, sous le micro de l’excellent Didier Lainé et en présence d’un jury trié sur le volet. Article complet dans LVA n° 1289, disponible en kiosque le jeudi 1er novembre 2007. Photo : Serge Cordey

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Rallye des Ancêtres en Picardie

12 octobre 2007 0

Les derniers des Mohicans Des ancêtres sur la route ? Une espèce en voie de raréfaction. Pourtant, voir évoluer 63 véhicules vieux de 102 à 141 ans est un véritable enchantement. Nous les avons suivis, le 7 octobre, sur les routes picardes. Il pisse, à l’arrêt, devant le château de Vic-sur-Aisne. Le vénérable break de chasse Panhard & Levassor de 1898 vient de boucler un périple de 60 km qui a fait bouillir l’eau dans la marmite. Vu son âge canonique, on lui pardonne ses soucis d’incontinence. Une De Dion nettement plus moderne – elle date de 1904 – a crevé 4 fois ! Son jeune équipage est épuisé. C’est la seule qui finira sur le camion plateau. Car ces autos sont fiables. Et si elles tombent quelquefois en panne, leurs propriétaires qui les connaissent par cœur s’en sortent toujours. Il n’y a qu’à voir leur flegme lorsque la mécanique commence à cafouiller. On les soupçonne même de le faire exprès, tellement plonger leurs mains dans des mécaniques simples, limpides et extrêmement bien conçues est pour eux un plaisir. Certains auraient même dit : «On n’a pas fait mieux, depuis !» Le Rallye des Ancêtres en Picardie est une promenade unique en France, organisée par le plus ancien club national. Les Teuf Teuf ont été créés en 1935, à une époque où la Traction était la dernière nouveauté révolutionnaire. L’idée de ce périple pour véhicules d’avant 1906, c’est le docteur Jean-Pierre Guihery Le Rolland qui l’a eue, il y a 17 ans. Son fils Christophe véhicule la mémoire de cet ancien président des Teuf Teuf, disparu il y a deux ans : «Mon père fut l’initiateur de ce rallye qui circula, pendant 12 ans, sur les routes des Hauts-de-Seine, berceau historique de l’automobile en France. On partait des haras de […]

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25e Alpes Rétro

6 septembre 2007 0

Il y aura bien une 26e ! Ce devait être la dernière. Pourtant, 70 autos sont parties du Cours Mirabeau le 21 juillet pour la 25e d’Alpes Rétro qui s’est transformée en une fête d’adieu de 9 jours. Pour mieux renaître l’an prochain. “Ce n’est qu’un au revoir”. En signant ce petit message que l’on vient d’écrire sur le tee-shirt que porte Annick Galis, elle rétorque : «J’en ai plein le dos des “Ce n’est qu’un au revoir”». Ne pensez pas pour autant qu’elle en ait ras le bol de notre prose rédigée au pied levé. Mais depuis qu’elle demande à la caravane d’Alpes Rétro de lui signer un mot sur son futur Tee-shirt collector «que je mettrai sous verre», la pensée est récurrente dans l’esprit de tous : nous ne vivons pas la dernière d’Alpes Rétro ! Voilà 7 jours que nous sommes partis du Cours Mirabeau en compagnie d’une trentaine d’ancêtres qui nous ont quitté le samedi et depuis, chaque instant qui passe, chaque pose dans une ville étape, chaque soirée sont autant d’occasions d’observer des signes qui ne trompent pas. La sortie touche à sa fin mais tout à l’heure durant la remise des prix, toutes et tous attendent LA bonne nouvelle. De fait, lorsqu’il reçoit un énième cadeau de la part de ses amis bénévoles, Jacky Enoc s’effondre en larmes et annonce que : «Si cette édition est bien la dernière d’Alpes Rétro, le rallye va perdurer. Il sera dédié entièrement aux femmes et sera plus court. Mais les hommes seront les bienvenus», s’empresse-t-il d’ajouter. Article complet dans LVA n° 1281, disponible en kiosque le jeudi 6 septembre 2007.

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Rétrospective du Paris-Bordeaux-Paris de 1895

22 août 2007 0

Plutôt “raid”, la course ! 39 ancêtres de 1892 à 1904 ont repris l’itinéraire du Paris-Bordeaux-Paris de 1895, première course automobile du monde. Un vrai raid pour ces centenaires qui, en quatre étapes, ont rallié Bordeaux à Paris du 3 au 8 juillet. Calera, calera pas ? Nous nous rendons au siège de l’Automobile club du Sud-Ouest en Panhard & Levassor 1902. C’est celle de DeNean Stafford, venu des USA pour prendre part à l’événement. «Trop d’embouteillages ! Nos autos ne sont pas conçues pour ça !», maugrée le chauffeur. Il est vrai qu’en 1895 quand, premier à Bordeaux, Emile Levassor vire le devant le Café Anglais, à deux pas d’ici, il y a surtout une foule de cyclistes ! Ils sont revenus en force ce 3 juillet, encouragés par Alain Juppé. Mais le maire brillera par son absence à l’heure du départ, place de la Bourse. La circulation bordel… aise met à mal la patience de nos “automoteurs”. Un court trajet à bord de la Panhard aura suffit pour réaliser qu’il est difficile de composer avec les automobilistes d’aujourd’hui. Ils n’ont pas idée des distances de freinage ni des accélérations de nos ancêtres. C’est en même temps l’occasion de mesurer l’exploit d’Emile Levassor, vainqueur en 48 heures et 48 minutes sans avoir lâché un instant les commandes de sa Panhard. «N’oublions pas les routes non goudronnées, l’absence de signalisation et l’éclairage avec des bougies dans les lanternes», rappelle Robert Panhard, co-pilote de la Panhard & Levassor doyenne des engagées. Réunir un plateau suffisant pour représenter les concurrents de 1895 étant impossible, on a admis les autos construites avant 1905. Mais, entre la Panhard & Levassor de 1892 et la Renault de 1904 de l’équipage Ferrand, que de progrès ! En 12 ans, l’automobile a trouvé sa forme quasi définitive. […]