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Grand Prix de l’Age d’Or à Dijon (Côte-d’Or)

2 août 2007 0

De l’or sur la piste, peu d’âge aux clubs L’Âge d’Or côté piste est proche de la perfection, avec des plateaux fournis et de la baston. Côté clubs et public, ça rame encore un peu. Les “youngtimers” prennent peu à peu le pas sur les autos les plus anciennes… Voir courir l’histoire, ça se mérite. Roland Poulet ne dira pas le contraire, lui qui s’est «tapé 13 heures de route pour venir de Bayonne». Au volant de son Land Rover, il a rejoint ses amis du club Le temps des Series’, qui se déplacent pour la première fois à l’Age d’Or : «Nous regroupons des passionnés de Land Rover “à lames”, ceux construits de 1948 à 1983. Certains de nos membres viennent du milieu de la collection, d’autres du 4×4», explique Angélique Gosset, laquelle ne tarit pas d’éloges sur l’état d’esprit de son club, qui a amené une bonne demi-douzaine de Land à Dijon. «Quelques-uns ont roulé plus de 10 heures, mais tout le monde est heureux d’être ici. Ce soir, on va tous faire la fête», poursuit Roland. Ce sont des petits nouveaux. Article complet dans LVA n° 1277, disponible en kiosque le jeudi 12 juillet. Photo : Fred VEILLARD

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15e Rallye des Poilus (Gers)

27 juin 2007 0

Festival d’anciennes en état d’origine Deux nombres représentatifs de l’édition 2007 : 61, pour le nombre d’autos présentes et 1897, l’année de naissance de la plus ancienne d’entre elles : la Rochet-Schneider qui a remporté le dernier Londres-Brighton. Depuis ses débuts, le Rallye des Poilus met l’accent sur le très beau, sur le rare. Il promène ancêtres et vétérans sur d’agréables parcours campagnards ponctués de haltes gourmandes. La 15e édition n’a pas renié les habitudes : 61 autos exceptionnelles ont parcouru le Gers, du 17 au 20 mai, par des itinéraires tracés dans la contrée vallonnée de Samatan. Question gastronomie, la région s’est montrée à la hauteur : pour le casse-croûte du vendredi matin, au moulin “La Filature” de Georges Robert, la bagatelle de 15 kilos de foie gras ont été avalés pour accompagner les amuse-gueule ! Le dimanche, à Puylausic, un jambon et demi y est passé. Heureusement que la contrée produit aussi le lubrifiant qui convient pour “faire couler” ces bonnes choses ! Delaunay-Belleville et Vermorel sont deux marques on ne peut plus communes !Eh bien, elles étaient représentées par deux autos chacune. La Delaunay 1914 de Francis Descamps est un torpédo tandis que la nouvelle acquisition de Jean-Pierre Gimenez, une limousine de 1912, porte la plaque des carrossiers Bergeon et Descoins, à Bordeaux. Cette auto n’avait pas roulé depuis 30 ans et était dans un état d’origine d’une incroyable fraîcheur, tissus, cuirs et extérieur. «Ne pas l’acheter quand on disposait des fonds aurait été une erreur», déclare Jean-Pierre qui a cependant nettoyé la mécanique de fond en comble pour éviter les mauvaises surprises. Le gros 4 cylindres bi-bloc de 4,8 litres a conservé une courroie de ventilateur en cuir et ronronne parfaitement. Quant à Vermorel, de Villefranche-sur-Saône, le nom se rencontre le plus souvent sur du matériel […]

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Grand Prix de Pau Historique

18 juin 2007 0

Le cochon patauge dans le maïs. Ce cochon de temps a gâché la fête qu’aurait dû être le 7e Grand Prix de Pau historique, le week-end de Pentecôte. Avec moins d’autos et de public, cette édition laisse comme un goût amer… «On a mis une vierge dans le persil», lance une Paloise, la mine réjouie. Elle pense avoir conjuré le mauvais sort qui s’acharne sur l’édition 2007 du Grand Prix. Il faut dire que ce dimanche matin, les intempéries apocalyptiques de la veille ne sont plus, semble-t-il, qu’un vilain souvenir. Sans doute n’a-t-elle pas mis assez de persil, car dès la mi-journée, la cabane est tombée sur le chien, comme on dit en ovalie. Sur la piste, cela a conduit à de nombreux accrochages. Conséquence : la voiture de sécurité enchaîne les tours. Un plus pour la sécurité, mais un désastre pour les spectateurs. Remarquez, le public est tellement clairsemé que c’est un moindre mal. Les raisons de cette désaffection ? La météo exécrable, mais aussi l’entrée générale devenue payante, pour la première fois en 7 ans. Mais, on ne peut pas dire, même si la Valda est dure à avaler, que débourser une vingtaine d’euros pour voir un tel musée roulant soit malhonnête. En raison d’un déficit de communication, nous avions annoncé que l’entrée serait gratuite. D’autres journaux aussi, et même les panneaux à l’entrée du circuit, vite retirés ! Ce qui a rendu la tâche des caissiers bien ingrate. La cabane leur est presque tombée sur la tête. Le chien, lui, a détalé depuis longtemps. Hugues CHAUSSIN Photos : Olivier HUET et H.C. Article complet dans LVA n° 1274, disponible en kiosque le jeudi 14 juin.

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27e Tour de Bretagne

6 juin 2007 0

Ils sont fous, ces Gaulois ! 758 véhicules anciens sur la route, on ne s’imagine pas ce que cela représente tant qu’on ne l’a pas vu. Du 26 au 28 mai, les milliers de spectateurs ont pu rester des heures à regarder passer l’interminable cortège. Le Tour de Bretagne, on m’en avait tellement parlé que je rêvais d’y participer depuis des années. Mais la Pentecôte est généralement chargée en obligations, tant familiales que professionnelles… Cette fois, le créneau se dégage, hop, je m’inscris avec l’Alfa ! «Tu verras, c’est vraiment la folie, tu roules entre deux haies de spectateurs, comme au Tour de France cycliste. Et puis ils t’accueillent pour prendre un verre ou une tranche de pâté avec eux. Jusqu’à la dernière minute, tu découvres des autos que tu n’avais encore pas remarquées. Et les soirées, je ne te dis pas l’ambiance…». Eh bien, tout cela est vrai ! Réveil samedi à 5 h, l’Alfa est déjà sanglée sur le plateau, on attelle direction Nantes où un “point de chute LVA” accepte de garder remorque et voiture moderne en sécurité chez lui. Sympa ! Un parking et des navettes en car sont organisés par l’ABVA, l’Association bretonne de véhicules anciens, mais il aurait fallu se lever encore bien plus tôt. Encore 70 km au pas de course pour arriver avant 13 h à Châteaubriant, point de départ du Tour 2007. En chemin, on raccroche les participants du prologue, une boucle supplémentaire pour ceux qui en veulent plus ! TR3, 404, B14… Tout ce joli monde serpente à 80 km/h, comme ce sera le cas durant trois jours. L’orage gronde ? Non, ce sont deux entretubes Velocette et AJS qui remontent la file, chevauchées de moustachus en cuir copieusement huilé. Article complet dans LVA n° 1273, disponible en kiosque le […]

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Rallye Impérial India

10 mai 2007 0

Ma Rolls chez les Maharadjas Du 11 au 27 mars, 17 équipages ont eu le privilège de découvrir le Rajasthan, province des Maharajas et des éléphants au nord de l’Inde, à bord de leurs voitures d’un autre temps. Quand Gilles Robin reçut l’invitation personnelle de HH Maharana Arvind Singh Mewar, comme chacun des engagés, à célébrer l’arrivée du rallye Impérial India en son palais de Shambhu Niwas à Udaipurau, il s’exclama : «Ma Rolls chez le maharadja ?!» Mais avant de grimper les marches en smoking repassé de frais, les 17 équipages belges, français, allemands et anglais de cette 2e édition de “L’Impérial“ vont apprécier le luxueux programme préparé par l’infatigable Cyril Codron : plus de 2 000 km à travers les états princiers du Rajasthan, le pays des rois, 2 semaines d’émerveillement et d’expériences exotiques. Les voitures, prétexte de l’aventure, se sont presque fait oublier ! Sur les voies royales, on roule à gauche Delhi : le drapeau à damier s’agite, les colliers d’œillets d’Inde, reçus de gracieuses mains à la descente de l’avion, glissent des cous aux butoirs de pare-chocs. Lucia et Duncan De Beer lancent la mode sur leur Austin-Healey 3000 Mk3 et cela donne un air printanier à cette seule journée pluvieuse du rallye. Un coup d’œil au règlement : il s’agit d’un rallye touristique, pas d’une compétition. Il semblerait en effet que le sport soit ailleurs… Le meilleur guide francophone d’Inde, Ashish Bakshi, prévient : «Pour conduire en Inde, il faut des freins, un avertisseur et de la chance». Il oublie juste de préciser : un TRÈS bon avertisseur. Une main sur la jante du volant, l’autre au centre, les chauffeurs locaux slaloment avec courage et précision en se signalant bruyamment en permanence. On peut d’ailleurs lire cette recommandation peinte sur les camions : “Please […]

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Vignes et virages en Gironde

3 mai 2007 0

Le rallye girondin Vignes et Virages confirme son succès de 2006 : les 24 et 25 mars, 106 autos de qualité se sont retrouvées sur un parcours remarquable. Après seulement deux éditions, le rallye Vignes et Virages avait entamé une période de sommeil. Elle devait durer 5 ans, jusqu’à ce qu’une équipe réunie autour du binôme Ludovic Perrin/Frank Rive le relance en 2006. Cette édition du renouveau, qui avait réuni 74 équipages, avait été unanimement saluée par les participants : beau tracé, organisation sans faille et accueil à la fois décontracté et efficace. L’édition 2007 fait mieux en réunissant 106 autos variées sur un circuit extrêmement plaisant. Ces 24 et 25 mars, le rallye s’est déplacé à une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux, vers l’est : au diable la routine, les chevaux, fussent-ils vapeur, aiment bien eux aussi changer d’herbage ! Et comme ni les vignes ni les virages ne font défaut en Gironde, le rallye pourra se renouveler à l’infini sans faillir à son nom ! Article complet dans LVA n° 1268, disponible en kiosque le jeudi 3 mai.

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De la neige en mars !

23 avril 2007 0

Malgré une baisse sensible de participants, la 25e Montée Blanche a été une réussite totale. Cerise sur le gâteau, des chutes de neige ont pimenté les trois jours de la sortie qui s’est élancé de Laragne (05) le 29 mars. Conquis par l’accueil de l’an passé, les organisateurs de la Montée Blanche ont de nouveau choisi le village de Laragne pour recevoir leurs hôtes. Si la municipalité, représentée par madame le maire, souhaite la bienvenue aux 44 équipages sous le soleil, une heure plus tard, c’est sous des trombes d’eau qu’ils s’élancent en direction de Sisteron ! Dans la spéciale du rallye de Monte-Carlo, Sisteron/Thoard par le col de Fontbelle, la neige fait même une brève apparition ! Pour les plus anciens qui participent depuis le début, c’est peut-être le signe d’un grand cru avec une Montée Blanche digne de ce nom. Pour les autres, la prudence est de mise, il est impératif de ne pas dévisser… Le soleil fait son retour en sortant de Digne, où les équipages sont invités à une pause-café avant de découvrir les superbes panoramas des Clues de Barles. Au col du Fanget, le temps se gâte de nouveau : «L’orage tourne en même temps que nous», explique Max Robin, fidèle mécène de la Montée Blanche, qui roule sur la même auto que l’an passé, un cabriolet Traction de 1939 : «Je n’ai pas eu le temps de terminer à temps ma restauration» Article complet dans LVA n° 1267, disponible en kiosque le jeudi 26 avril.

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14e Rallye des Fous (Pas-de-Calais)

30 mars 2007 0

Les paumés du petit matin Le Rallye des Fous a testé une nouvelle formule. Au lieu de partir l’après-midi et de terminer par un parcours de nuit, Guy Dubrulle a proposé l’inverse. Le 4 mars, les “fous” ont démarré avant l’aube pour chercher leur route dans les dernières heures de la nuit. Il est 5 heures, Lens s’éveille. Tous n’ont pas les yeux en face des trous. Et pour cause : afin d’être au départ du rallye, certains ont dû régler leur réveil vers 2 ou 3 heures. Lors de la précédente édition du Rallye des Fous, Guy Dubrulle, président du Nostalgic auto club, avait proposé à des non-voyants munis de carnets de route en braille, d’occuper les places de copilotes. Cette année, il a lancé un autre défi qui a chamboulé le programme de cette randonnée hivernale pour voitures découvertes. Pour la première fois, le départ n’a pas été donné dans l’après-midi, depuis la place de Gouy-Servins, mais à 5 heures du matin, à Lens. «J’avais l’impression que la formule que nous proposions n’avait plus rien d’original. Je voulais changer, explique-t-il. Et puis, beaucoup court-circuitaient la deuxième partie de l’itinéraire pour rentrer au plus vite à Lens». On aurait pu penser que l’obligation d’un démarrage aussi matinal allait en rebuter plus d’un. Mais pas du tout ; comme à l’habitude, une cinquantaine d’équipages se sont inscrits ! Corr. Laurent CORNÉE Article complet dans LVA n° 1263, disponible en kiosque le jeudi 29 mars.

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Bain de foule en Catalogne

30 mars 2007 0

Le deuxième plus vieux rallye d’ancêtres automobiles, le Barcelone-Stiges, est la première grande sortie de l’année. Le 18 mars, 95 équipages en ont pris le départ. Le soleil brille sur les Ramblas de Barcelone, ces boulevards commerçants où l’on déambule après sa journée de travail. Mais ce samedi, on croise partout des autos anciennes aux passagers élégamment costumés. C’est la parade en ville. Elles sont presque cent sur la Plaza Marques de Foronda ! Demain, elles convergeront vers la place Sant Jaume, surplombée par la majestueuse mairie. Chacun y va de son petit coup de klaxon, l’objectif de la journée n’est-il pas de se faire remarquer ? 16 participants ont fait le déplacement depuis la France, avec une majorité d’avant-14, comme Bernadette Mesplet : «C’est la 13e fois que je viens au rallye. Les vieilles autos sont ma passion depuis très longtemps, c’est Jean Piquemal qui m’a mis le pied à l’étrier. Il était intarissable sur les voitures d’avant 1914. L’accueil ici est formidable, que ce soit le public ou les organisateurs, c’est un grand plaisir de commencer la saison avec eux. En plus, mon Alba tourne comme une horloge, elle a bien grimpé les côtes». Elle s’est fait un nom, Bernadette, elle est une des rares femmes à conduire une voiture de collection. Elle est même déléguée régionale de la FFVE, c’est dire si le monde change. Corr. Yvan CHOCOLOFF Article complet dans LVA n° 1264, disponible en kiosque le jeudi 5 avril.

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Neige et glace 2007

5 mars 2007 0

Firmenich au firmament Une semaine après le Monte-Carlo historique, une soixantaine d’équipages prenaient le départ du rallye Neige et glace à Aix-les-Bains. La neige était rare mais l’épreuve fut très disputée, notamment par le tandem Firmenich. Considéré autrefois comme une sorte de revanche du rallye Monte-Carlo, le Neige et glace s’est disputé cette année, du 11 au 14 février, dans le sillage de son glorieux aîné : “Nous avons rapproché la date, explique Patrick Zaniroli, dans l’espoir de trouver plus de neige. Peut-être qu’on devra avancer la date au mois de janvier.” Près de la moitié des concurrents vient de l’étranger. Le Belge Eric Van Sande, vainqueur de la précédente édition, remet son titre en jeu. Texte : Yves Gallet, photos : Y. Gallet et D.R. Article complet dans LVA n° 1260, disponible en kiosque jeudi 8 mars.