8e Traversée de Paris

Ça c’est Paris !
Ils étaient 347 équipages à partir du château de Vincennes, dimanche 6 janvier à 7 heures du mat’, pour mettre cap à l’Ouest jusqu’aux fontaines du Trrocadéro.

Rio a son carnaval, New York son marathon, Édimbourg son tatoo et Binche ses Gilles. Désormais, Paris a sa Traversée.

Ça c’est Paris ! Mistinguett l’a chanté en 1926. Astérix l’a repris en 1961*, c’était un an avant Colette Renard et 10 avant que Dani ne l’entonnât. Le temps a beau passer, le slogan n’en finit pas de rajeunir. Et ce n’est pas la huitième édition de la Traversée de Paris qui le contredira. La Traversée, ça a toujours été bien, et sympathique et populaire et parisien. Mais en plus, avec le temps, elle a pris sa place dans le calendrier et assez d’ampleur pour devenir un monument.

Rien que des voitures de place

C’est une institution : on se retrouve en lice, à l’aube, au bord des fossés de Vincennes. Mais – et c’est aussi une institution -Vincennes en anciennes concocte un itinéraire différent chaque fois, sur la base d’un thème qui colle à la capitale. Cette année, on tournoie autour des places les plus célèbres : de Daumesnil à l’Opéra, via Bastille et République, de Saint-Lazare au Sacré-Cœur, de la place de Clichy à celle des Ternes avant de filer à l’Étoile, puis au Trocadéro.

Mais ce n’est pas là qu’on se pose, c’est place de Varsovie, en contrebas du palais de Chaillot. Cela étant, les premiers arrivés stationnent en haut de la colline, histoire d’aller se réchauffer autour de l’expresso le plus cher de Paris. Quant aux autres, ils prennent du plaisir à tournicoter en ville, nantis de l’excellent livre de route, tout couleur.

Article complet dans LVA n° 1300, disponible en kiosque le jeudi 17 janvier 2008.

Photo : Claude Bohère