Grand Prix de Tunis

Il s’agit de se montrer régulier
Pour sa 8e édition, les 3 et 4 novembre, le Grand Prix de Tunis s’est offert un lifting complet, en changeant d’opérateur et en adoptant la formule régularité.

Dès le vendredi après-midi, le parc du Belvédère, le plus beau jardin public de Tunis, connaît une animation exceptionnelle : dans quelques heures va se dérouler le Grand Prix Historique.

Escortées depuis le port, les autos venues de France rejoignent dans le parc fermé le fort contingent italien, arrivé un peu plus tôt. Quelques concurrents ont même choisi une arrivée encore plus précoce. C’est le cas de Christian Billerey, qui n’est pas le moins enthousiaste : «L’accueil des Tunisiens a toujours été fabuleux, et je profite du Grand Prix pour prendre des vacances. Depuis mon arrivée, je sillonne la ville avec mon Alvis course de 1937».

Les avant-guerre sont nombreuses, et si les Riley sont majoritaires, avec notamment la Brooklands de Chanoine, conforme à l’origine, avec un important palmarès acquis en Grande-Bretagne, on remarque une forte délégation de françaises, dont plusieurs Bugatti 35 et 37, l’Amilcar C6 de Lamoureux, une Delahaye 135 S et une Peugeot 402 Darl’mat.

Le duel entamé aux 24 heures du Mans va-t-il se reproduire ici ? Dans le même plateau, deux italiennes retiennent l’attention : une superbe Alfa Romeo 2300 MM et une Fiat Coppa d’Oro. Cette dernière a semble-t-il troqué sa mécanique et ses roues d’époque pour de plus récentes, mais c’est surtout le pilote qui est remarquable : Federico, avant de participer depuis 30 ans à des courses historiques, a été pilote officiel Alfa Romeo sur GTA et TZ 2. Il est de la famille du même nom, originaire de Palerme, qui organisait la célèbre Targa Florio. Il démontrera en course n’avoir rien perdu de son coup de volant.

Article complet dans LVA n° 1297, disponible en kiosque le jeudi 27 décembre 2007.

Photo : Yves GALLET