74e Londres-Brighton

Clin d’œil à l’Amérique de Théodore Roosevelt
Deux éditions successives sans pluie ! Du rarement vu au Londres-Brighton qui, en cas d’intempéries, devient un enfer. L’interminable cortège de 531 ancêtres a remporté un immense succès populaire.

Pour cet événement mondial, il règne une douceur inhabituelle à Londres. Les habitués connaissent parfaitement les usages et déposent leur remorque à Marble Arch. Ils en profitent pour se mettre en tenue.

A Oxford street, les ancêtres sont partout, à la grande surprise des passagers des bus panoramiques qui font le Tour of London. Tous s’arrêtent à Berkeley Square devant le garage de Jack Barclay, le plus ancien dealer de Rolls-Royce. C’est en convoi que le cortège s’ébranle vers l’une des artères commerciales les plus fréquentées de la capitale.

Grâce aux commerçants de Regent street association qui sponsorisent la manifestation, le public peut approcher une sélection de 150 automobiles, en lice pour différents concours. Il pourra même choisir sa préférée. Le stationnement en épi de tous les ancêtres prend du temps, mais les commissaires veillent à ce que les promeneurs ne gênent pas les conducteurs.

Certains Français sont venus exprès comme la délégation du FVC (Fontainebleau véhicules de collection). «Nous sommes arrivés jeudi, d’autres viendront en Eurostar. Nous avons prévu d’assister au départ tandis qu’un groupe a loué un car pour suivre les concurrents jusqu’à Brighton», explique Christophe Marchand. Patrick Calzavara ne s’explique pas pourquoi les Français sont si peu nombreux. «Je ne comprends pas pourquoi mes compatriotes se désintéressent de cet événement.»

Article complet dans LVA n° 1293, disponible en kiosque le jeudi 29 novembre 2007.

Photo : Jean-Pierre Raynaud