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Goodwood Festival of Speed (Angleterre)

2 août 2007 0

Il n’y a qu’un endroit au monde où l’on peut croiser l’espace d’un week-end Satanas et Diabolo, Stirling Moss, Colin McRae, les Red Arrows et Lewis Hamilton : le Festival of Speed de Goodwood, un événement dédié à la vitesse, sur la terre comme au ciel. Une étincelle de génie. Tel est le thème de ces trois jours hors du commun au cours desquels Lord March a accueilli sur ses terre les hommes les plus rapides du monde et leurs incroyables machines. Une célébration de la vitesse qui, en ces temps de radars automatiques, pourrait presque paraître indécente si ce n’était l’extraordinaire attention que Lord March porte à ses hôtes. Tout est prévu pour que le spectateur se sente à l’aise et, accessoirement, dépense avec plaisir ses livres sterling. Depuis le Festival of Speed Junior, qui permet aux parents de confier leurs enfants aux bons soins de marques comme Scalextric, en passant par la garderie pour les bébés, jusqu’aux multiples activités proposées sur les champs entourant le château familial ou encore l’accessibilité totale au paddock, tout est pensé et mis en oeuvre pour le public. Article complet dans LVA n° 1277, disponible en kiosque le jeudi 26 juillet. Photo : Bernard CANNONE

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15e Rallye des Poilus (Gers)

27 juin 2007 0

Festival d’anciennes en état d’origine Deux nombres représentatifs de l’édition 2007 : 61, pour le nombre d’autos présentes et 1897, l’année de naissance de la plus ancienne d’entre elles : la Rochet-Schneider qui a remporté le dernier Londres-Brighton. Depuis ses débuts, le Rallye des Poilus met l’accent sur le très beau, sur le rare. Il promène ancêtres et vétérans sur d’agréables parcours campagnards ponctués de haltes gourmandes. La 15e édition n’a pas renié les habitudes : 61 autos exceptionnelles ont parcouru le Gers, du 17 au 20 mai, par des itinéraires tracés dans la contrée vallonnée de Samatan. Question gastronomie, la région s’est montrée à la hauteur : pour le casse-croûte du vendredi matin, au moulin “La Filature” de Georges Robert, la bagatelle de 15 kilos de foie gras ont été avalés pour accompagner les amuse-gueule ! Le dimanche, à Puylausic, un jambon et demi y est passé. Heureusement que la contrée produit aussi le lubrifiant qui convient pour “faire couler” ces bonnes choses ! Delaunay-Belleville et Vermorel sont deux marques on ne peut plus communes !Eh bien, elles étaient représentées par deux autos chacune. La Delaunay 1914 de Francis Descamps est un torpédo tandis que la nouvelle acquisition de Jean-Pierre Gimenez, une limousine de 1912, porte la plaque des carrossiers Bergeon et Descoins, à Bordeaux. Cette auto n’avait pas roulé depuis 30 ans et était dans un état d’origine d’une incroyable fraîcheur, tissus, cuirs et extérieur. «Ne pas l’acheter quand on disposait des fonds aurait été une erreur», déclare Jean-Pierre qui a cependant nettoyé la mécanique de fond en comble pour éviter les mauvaises surprises. Le gros 4 cylindres bi-bloc de 4,8 litres a conservé une courroie de ventilateur en cuir et ronronne parfaitement. Quant à Vermorel, de Villefranche-sur-Saône, le nom se rencontre le plus souvent sur du matériel […]

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Grand Prix de Pau Historique

18 juin 2007 0

Le cochon patauge dans le maïs. Ce cochon de temps a gâché la fête qu’aurait dû être le 7e Grand Prix de Pau historique, le week-end de Pentecôte. Avec moins d’autos et de public, cette édition laisse comme un goût amer… «On a mis une vierge dans le persil», lance une Paloise, la mine réjouie. Elle pense avoir conjuré le mauvais sort qui s’acharne sur l’édition 2007 du Grand Prix. Il faut dire que ce dimanche matin, les intempéries apocalyptiques de la veille ne sont plus, semble-t-il, qu’un vilain souvenir. Sans doute n’a-t-elle pas mis assez de persil, car dès la mi-journée, la cabane est tombée sur le chien, comme on dit en ovalie. Sur la piste, cela a conduit à de nombreux accrochages. Conséquence : la voiture de sécurité enchaîne les tours. Un plus pour la sécurité, mais un désastre pour les spectateurs. Remarquez, le public est tellement clairsemé que c’est un moindre mal. Les raisons de cette désaffection ? La météo exécrable, mais aussi l’entrée générale devenue payante, pour la première fois en 7 ans. Mais, on ne peut pas dire, même si la Valda est dure à avaler, que débourser une vingtaine d’euros pour voir un tel musée roulant soit malhonnête. En raison d’un déficit de communication, nous avions annoncé que l’entrée serait gratuite. D’autres journaux aussi, et même les panneaux à l’entrée du circuit, vite retirés ! Ce qui a rendu la tâche des caissiers bien ingrate. La cabane leur est presque tombée sur la tête. Le chien, lui, a détalé depuis longtemps. Hugues CHAUSSIN Photos : Olivier HUET et H.C. Article complet dans LVA n° 1274, disponible en kiosque le jeudi 14 juin.

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Rassemblement à la Ferte-Alais (Essonne)

18 juin 2007 0

Osez la loco attitude ! Phénomène à part, la Locomotion en fête est un incroyable mélange des genres : tableaux vivants avec des “acteurs” en costumes d’époque, animations et mouvement permanent. En 15 ans, ce rassemblement a réussi à imposer son style. D’ailleurs, record d’affluence cette année ! Un policier habillé en hirondelle descend de son vélo et observe un impressionnant pompier new-yorkais : un véritable colosse à l’énorme barbe que l’on croirait sorti du dernier Harry Potter ; il grimpe dans un American LaFrance. Soudain, derrière moi, une sirène militaire : un gradé en tenue des années 40 suivi par quelques fantassins s’écarte au passage d’une Jeep ambulance avec un brancard occupé par un blessé. Un coup de sifflet strident et déboule juste devant une locomobile… Vous pensez que je tiens des propos incohérents ? Ou que je vous parle d’un spectacle du Puy-du-Fou ? Du tout ! Je vous raconte le rassemblement de La Ferté-Alais dans l’Essonne. Le plus imposant du genre en France. La 15e édition, des 9 et 10 juin, a encore fait le plein : 15 000 personnes dont 8 000 entrées payantes selon les organisateurs. Car on y vient pour l’ambiance, ce qu’on pourrait appeler la loco attitude pour parler “tendance”. Le visiteur navigue d’animations en animations, porté par les annonces et les commentaires distillés par la sono. Allez, pour commencer, on s’installe entre des tracteurs Hürlimann (venus par la route depuis la Suisse !). Sous nos yeux, une niveleuse Rhonelle vient bosser sur une langue de terrain retourné par des tracteurs anciens : un travail impressionnant et, après son passage, un sol tout neuf ! Par Etienne Ripet Article complet dans LVA n° 1275, disponible en kiosque le jeudi 21 juin.

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27e Tour de Bretagne

6 juin 2007 0

Ils sont fous, ces Gaulois ! 758 véhicules anciens sur la route, on ne s’imagine pas ce que cela représente tant qu’on ne l’a pas vu. Du 26 au 28 mai, les milliers de spectateurs ont pu rester des heures à regarder passer l’interminable cortège. Le Tour de Bretagne, on m’en avait tellement parlé que je rêvais d’y participer depuis des années. Mais la Pentecôte est généralement chargée en obligations, tant familiales que professionnelles… Cette fois, le créneau se dégage, hop, je m’inscris avec l’Alfa ! «Tu verras, c’est vraiment la folie, tu roules entre deux haies de spectateurs, comme au Tour de France cycliste. Et puis ils t’accueillent pour prendre un verre ou une tranche de pâté avec eux. Jusqu’à la dernière minute, tu découvres des autos que tu n’avais encore pas remarquées. Et les soirées, je ne te dis pas l’ambiance…». Eh bien, tout cela est vrai ! Réveil samedi à 5 h, l’Alfa est déjà sanglée sur le plateau, on attelle direction Nantes où un “point de chute LVA” accepte de garder remorque et voiture moderne en sécurité chez lui. Sympa ! Un parking et des navettes en car sont organisés par l’ABVA, l’Association bretonne de véhicules anciens, mais il aurait fallu se lever encore bien plus tôt. Encore 70 km au pas de course pour arriver avant 13 h à Châteaubriant, point de départ du Tour 2007. En chemin, on raccroche les participants du prologue, une boucle supplémentaire pour ceux qui en veulent plus ! TR3, 404, B14… Tout ce joli monde serpente à 80 km/h, comme ce sera le cas durant trois jours. L’orage gronde ? Non, ce sont deux entretubes Velocette et AJS qui remontent la file, chevauchées de moustachus en cuir copieusement huilé. Article complet dans LVA n° 1273, disponible en kiosque le […]

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Les décapotables à quatre places

28 mai 2007 0

Plaisir en famille Vous rêvez de rouler cheveux au vent, mais vous avez très envie d’en faire profiter vos enfants, ou vos amis. Qu’attendez-vous pour vous offrir un torpédo ou un cabriolet “familial” ? Cabriolet familial ? Le genre a été un peu boudé pendant les années 50-60, sauf aux Etats-Unis, mais les exemples ne manquent pourtant pas. Nous avons délibérément limité le budget d’achat d’une telle auto à 15 000 €, ce qui laisse un large choix. Au-delà, les possibilités sont presque infinies. Nous avons cependant pris le parti de laisser de côté les berlines découvrables, genre Peugeot 203, Renault 4 CV ou Citroën 2 CV, lesquelles n’offrent pas tout à fait le même agrément. Si aujourd’hui le principe du hard-top rétractable s’impose, toutes les autos dont il est question ici ont un point commun : elles ont une capote souple, plus ou moins complexe à dresser et replier. C’est là leur talon d’Achille : qu’elle soit en toile, en cuir ou en matière synthétique, cette capote est sensible aux déchirures, accidentelles ou malveillantes, et sa réfection ou son remplacement ne sera pas financièrement indolore. Article complet dans LVA n° 1272, disponible en kiosque le jeudi 24 mai.

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Rallye Impérial India

10 mai 2007 0

Ma Rolls chez les Maharadjas Du 11 au 27 mars, 17 équipages ont eu le privilège de découvrir le Rajasthan, province des Maharajas et des éléphants au nord de l’Inde, à bord de leurs voitures d’un autre temps. Quand Gilles Robin reçut l’invitation personnelle de HH Maharana Arvind Singh Mewar, comme chacun des engagés, à célébrer l’arrivée du rallye Impérial India en son palais de Shambhu Niwas à Udaipurau, il s’exclama : «Ma Rolls chez le maharadja ?!» Mais avant de grimper les marches en smoking repassé de frais, les 17 équipages belges, français, allemands et anglais de cette 2e édition de “L’Impérial“ vont apprécier le luxueux programme préparé par l’infatigable Cyril Codron : plus de 2 000 km à travers les états princiers du Rajasthan, le pays des rois, 2 semaines d’émerveillement et d’expériences exotiques. Les voitures, prétexte de l’aventure, se sont presque fait oublier ! Sur les voies royales, on roule à gauche Delhi : le drapeau à damier s’agite, les colliers d’œillets d’Inde, reçus de gracieuses mains à la descente de l’avion, glissent des cous aux butoirs de pare-chocs. Lucia et Duncan De Beer lancent la mode sur leur Austin-Healey 3000 Mk3 et cela donne un air printanier à cette seule journée pluvieuse du rallye. Un coup d’œil au règlement : il s’agit d’un rallye touristique, pas d’une compétition. Il semblerait en effet que le sport soit ailleurs… Le meilleur guide francophone d’Inde, Ashish Bakshi, prévient : «Pour conduire en Inde, il faut des freins, un avertisseur et de la chance». Il oublie juste de préciser : un TRÈS bon avertisseur. Une main sur la jante du volant, l’autre au centre, les chauffeurs locaux slaloment avec courage et précision en se signalant bruyamment en permanence. On peut d’ailleurs lire cette recommandation peinte sur les camions : “Please […]

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Vignes et virages en Gironde

3 mai 2007 0

Le rallye girondin Vignes et Virages confirme son succès de 2006 : les 24 et 25 mars, 106 autos de qualité se sont retrouvées sur un parcours remarquable. Après seulement deux éditions, le rallye Vignes et Virages avait entamé une période de sommeil. Elle devait durer 5 ans, jusqu’à ce qu’une équipe réunie autour du binôme Ludovic Perrin/Frank Rive le relance en 2006. Cette édition du renouveau, qui avait réuni 74 équipages, avait été unanimement saluée par les participants : beau tracé, organisation sans faille et accueil à la fois décontracté et efficace. L’édition 2007 fait mieux en réunissant 106 autos variées sur un circuit extrêmement plaisant. Ces 24 et 25 mars, le rallye s’est déplacé à une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux, vers l’est : au diable la routine, les chevaux, fussent-ils vapeur, aiment bien eux aussi changer d’herbage ! Et comme ni les vignes ni les virages ne font défaut en Gironde, le rallye pourra se renouveler à l’infini sans faillir à son nom ! Article complet dans LVA n° 1268, disponible en kiosque le jeudi 3 mai.

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De la neige en mars !

23 avril 2007 0

Malgré une baisse sensible de participants, la 25e Montée Blanche a été une réussite totale. Cerise sur le gâteau, des chutes de neige ont pimenté les trois jours de la sortie qui s’est élancé de Laragne (05) le 29 mars. Conquis par l’accueil de l’an passé, les organisateurs de la Montée Blanche ont de nouveau choisi le village de Laragne pour recevoir leurs hôtes. Si la municipalité, représentée par madame le maire, souhaite la bienvenue aux 44 équipages sous le soleil, une heure plus tard, c’est sous des trombes d’eau qu’ils s’élancent en direction de Sisteron ! Dans la spéciale du rallye de Monte-Carlo, Sisteron/Thoard par le col de Fontbelle, la neige fait même une brève apparition ! Pour les plus anciens qui participent depuis le début, c’est peut-être le signe d’un grand cru avec une Montée Blanche digne de ce nom. Pour les autres, la prudence est de mise, il est impératif de ne pas dévisser… Le soleil fait son retour en sortant de Digne, où les équipages sont invités à une pause-café avant de découvrir les superbes panoramas des Clues de Barles. Au col du Fanget, le temps se gâte de nouveau : «L’orage tourne en même temps que nous», explique Max Robin, fidèle mécène de la Montée Blanche, qui roule sur la même auto que l’an passé, un cabriolet Traction de 1939 : «Je n’ai pas eu le temps de terminer à temps ma restauration» Article complet dans LVA n° 1267, disponible en kiosque le jeudi 26 avril.

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19e Techno Classica d’Essen

19 avril 2007 0

Les marques soignent leur héritage Le salon d’Essen, du 29 mars au 1er avril, est le rendez-vous mondial des amateurs d’autos anciennes. Les marques, allemandes surtout mais aussi Ferrari, Jaguar et Volvo, y proposent désormais leurs services de restauration et entretien. “Des Mercedes à portes papillon, je n’en avais jamais vu avant de venir à Essen. A ma première visite, j’en ai compté trois. Aujourd’hui, je n’ai même plus compté. Ce qu’on voit ici est incomparable” : en remontant dans l’autocar après la visite de Techno Classica, ce professeur de mécanique ne trouve plus les mots pour exprimer son émerveillement. C’est sûr, il en parlera à ses élèves à la rentrée ! Et des filières de formation “auto ancienne” pour les jeunes. Pour ces demoiselles autant que pour ces messieurs. Bien sûr, Essen c’est le plus grand salon européen d’automobiles anciennes, peut-être même le plus grand au monde : 18 salles sur 120 000 m2, 180 stands de clubs, plus de 1 000 vendeurs représentant 15 pays, 300 entreprises de restauration ou fourniture de pièces, plus de 2 000 voitures en vente et 150 000 visiteurs attendus. La Mecque ! Il faut l’avoir visité au moins une fois dans sa vie. Les plus importants constructeurs auto allemands et européens utilisent Techno Classica pour présenter au public leurs divisions historiques. Leurs stands n’ont d’ailleurs rien à envier à ceux des salons de voitures modernes. Ainsi, Mercedes-Benz, BMW, Volkswagen, Audi, Porsche et Ford tentent de montrer l’importance qu’ils attachent à la tradition. Skoda, Peugeot, Citroën, Volvo, Lamborghini, Alfa Romeo, Ferrari et Jaguar contribuent aussi à faire de ce salon un grand forum historique mondial de l’industrie automobile. Cette présence industrielle constitue la grande force de Techno Classica. N’en jetez plus, il va maintenant falloir marcher… Corr. Luc Scournaux Article complet dans LVA […]