Le cochon patauge dans le maïs.
Ce cochon de temps a gâché la fête qu’aurait dû être le 7e Grand Prix de Pau historique, le week-end de Pentecôte. Avec moins d’autos et de public, cette édition laisse comme un goût amer…
«On a mis une vierge dans le persil», lance une Paloise, la mine réjouie.
Elle pense avoir conjuré le mauvais sort qui s’acharne sur l’édition 2007 du Grand Prix.
Il faut dire que ce dimanche matin, les intempéries apocalyptiques de la veille ne sont plus, semble-t-il, qu’un vilain souvenir. Sans doute n’a-t-elle pas mis assez de persil, car dès la mi-journée, la cabane est tombée sur le chien, comme on dit en ovalie.
Sur la piste, cela a conduit à de nombreux accrochages. Conséquence : la voiture de sécurité enchaîne les tours. Un plus pour la sécurité, mais un désastre pour les spectateurs.
Remarquez, le public est tellement clairsemé que c’est un moindre mal. Les raisons de cette désaffection ? La météo exécrable, mais aussi l’entrée générale devenue payante, pour la première fois en 7 ans.
Mais, on ne peut pas dire, même si la Valda est dure à avaler, que débourser une vingtaine d’euros pour voir un tel musée roulant soit malhonnête.
En raison d’un déficit de communication, nous avions annoncé que l’entrée serait gratuite. D’autres journaux aussi, et même les panneaux à l’entrée du circuit, vite retirés ! Ce qui a rendu la tâche des caissiers bien ingrate. La cabane leur est presque tombée sur la tête.
Le chien, lui, a détalé depuis longtemps.
Hugues CHAUSSIN Photos : Olivier HUET et H.C.
Article complet dans LVA n° 1274, disponible en kiosque le jeudi 14 juin.