27e Tour de Bretagne

Ils sont fous, ces Gaulois !
758 véhicules anciens sur la route, on ne s’imagine pas ce que cela représente tant qu’on ne l’a pas vu. Du 26 au 28 mai, les milliers de spectateurs ont pu rester des heures à regarder passer l’interminable cortège.

Le Tour de Bretagne, on m’en avait tellement parlé que je rêvais d’y participer depuis des années. Mais la Pentecôte est généralement chargée en obligations, tant familiales que professionnelles…
Cette fois, le créneau se dégage, hop, je m’inscris avec l’Alfa !

«Tu verras, c’est vraiment la folie, tu roules entre deux haies de spectateurs, comme au Tour de France cycliste. Et puis ils t’accueillent pour prendre un verre ou une tranche de pâté avec eux.
Jusqu’à la dernière minute, tu découvres des autos que tu n’avais encore pas remarquées. Et les soirées, je ne te dis pas l’ambiance…».
Eh bien, tout cela est vrai !

Réveil samedi à 5 h, l’Alfa est déjà sanglée sur le plateau, on attelle direction Nantes où un “point de chute LVA” accepte de garder remorque et voiture moderne en sécurité chez lui. Sympa ! Un parking et des navettes en car sont organisés par l’ABVA, l’Association bretonne de véhicules anciens, mais il aurait fallu se lever encore bien plus tôt.
Encore 70 km au pas de course pour arriver avant 13 h à Châteaubriant, point de départ du Tour 2007. En chemin, on raccroche les participants du prologue, une boucle supplémentaire pour ceux qui en veulent plus !

TR3, 404, B14… Tout ce joli monde serpente à 80 km/h, comme ce sera le cas durant trois jours. L’orage gronde ? Non, ce sont deux entretubes Velocette et AJS qui remontent la file, chevauchées de moustachus en cuir copieusement huilé.

Article complet dans LVA n° 1273, disponible en kiosque le jeudi 7 juin.