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17e Tour Auto

28 avril 2008 0

Les Cobra crachent leur venin Le Tour 2008 a été plus palpitant que jamais avec la victoire de l’AC Cobra de Caron/Payen, mais il n’a rien perdu de sa magie en permettant d’approcher et de voir évoluer les plus belles autos de course classiques. Le suspense a duré jusqu’à la dernière épreuve sur circuit. Ludovic Caron arrive au Castellet avec plus de 28 secondes de retard sur Shaun Lynn, un temps impossible à combler à la régulière, imputable à des problèmes techniques, notamment de biellette d’accélérateur, rencontrés sur le circuit de Dijon. Après les aléas de la météo obligeant les organisateurs à annuler la spéciale du Mont Ventoux samedi matin, le circuit ultramoderne du Paul Ricard est donc l’ultime épreuve pour départager les deux pilotes d’AC Cobra qui mettent ainsi un terme définitif à la mauvaise réputation de fiabilité de leurs autos. Les deux premières places du classement général et les trois pole positions sont acquises aux AC Cobra juste avant l’épreuve du Castellet. Au feu vert, Caron prend immédiatement le commandement de la course avec la ferme intention de combler une partie de son retard, mais Shaun est en tête au premier passage devant les stands, avant d’exploser son moteur, de répandre de l’huile sur la piste qui emmène Caron en tête-à-queue. Franck Sytner, également sur AC Cobra, prend alors la tête de la course, mais Caron a désormais le champ libre pour le classement final et reprend rapidement la tête des débats. Il franchit le drapeau à damier en vainqueur. L’équipage Miloe (Porsche 904 GTS) empoche la troisième place derrière les deux AC et s’assure ainsi la deuxième place au classement général VHC. Wanty et Van de Wauner, sur Lotus XI, complètent le podium final. Luttes des classes En groupe H, la pluie de Charade et les routes […]

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6e Avignon Motor Festival

21 avril 2008 0

Sur une autre planète En l’espace de 6 ans, Avignon Motor Festival est devenu un rendez-vous majeur des collectionneurs de tout ce qui est motorisé. En vedette du 28 au 30 mars, une exceptionnelle exposition de onze Amilcar six cylindres. Camille Bourges, l’une des chevilles ouvrières de « l’énorme machine » qu’est le festival a les traits tirés : «Cette nuit, j’ai dû dormir 3 heures, pas plus !». Pendant que son talkie-walkie crachote, il se livre : «Les marchands sont contents de leur première journée d’hier. Pour la première fois, nous avons ouvert dès vendredi matin. Les professionnels ont eu plus de temps pour prendre leurs marques et ils disent avoir fait de bonnes affaires. Nous en avons aussi profité pour faire partir notre nouveau rallye, le Trophée Jacques Potherat, qui se déroule désormais sur trois jours. Nous avons aussi libéré l’allée centrale du pavillon A en supprimant les séparations. Cela donne plus de volume et de lisibilité à nos expositions». Et quelles expositions ! Cela démarre très fort, normal le thème choisi cette année n’est autre que : la compétition. Article complet dans LVA n° 1314, disponible en kiosque le jeudi 24 avril 2008. Photo : Alain Patrice

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Techno Classica Essen (Allemagne)

11 avril 2008 0

L’exemple germanique Du 26 au 30 mars, la Techno Classica d’Essen a séduit… 150 000 visiteurs. Ce salon international n’a pratiquement pas d’équivalent dans le monde. Pénétrer dans la première salle de la Techno Classica, c’est redevenir un enfant qui entre pour la première fois dans un magasin de jouets. On s’avance, on tourne la tête et on admire ce qu’on découvre tout en se demandant ce qu’on verra encore plus loin. On évolue de stand en stand en s’émerveillant devant des voitures qu’on ne voit nulle part ailleurs. Qu’on apprécie les sportives, les voitures de prestige, les utilitaires ou les populaires, on finit toujours par découvrir un stand qui coupe le souffle. Les marques (très majoritairement allemandes) et les marchands se complètent bien et les clubs apportent une touche humaine et enthousiaste à ce grand tableau. Entrés par la porte sud, nous découvrons d’abord le stand Mercedes. Impressionnant. Un vaste espace entièrement consacré à l’étoile gemanique : le département “histoire” de la marque, le Classic Center, et la “classic collection” occupent 4 000 m2 sur lesquels nous retrouvons aussi les 16 clubs allemands de la marque. Un moteur et une carrosserie en cours de restauration prouvent l’attachement de la marque à son patrimoine et à celui de ses clients. Certaines voitures sont à vendre mais sans prix affiché : notamment deux cabriolets, un 170 S de 1951 et un 300 D de 1953. Nous avons échangé quelques mots avec le représentant du club des propriétaires de 300 SL : «Il y a eu 1 400 coupés et 1 850 cabriolets 300 SL. 2 000 existeraient encore.» Article complet dans LVA n° 1313, disponible en kiosque le jeudi 17 avril 2008. Photo : Luc SCOURNAUX

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5e rallye Costa Brava Historic

7 avril 2008 0

Un rallye très sportif Cent cinquante équipages étaient à Lloret de Mar pour le départ du plus important rallye de régularité d’Espagne. Les Français ont tenté leur chance. Le rallye Costa Brava Historic bénéficie d’une solide réputation dans toute l’Europe. C’est la version historique du plus ancien rallye organisé en Espagne. Il est réputé difficile et se dispute principalement de nuit, avec des tronçons de régularité aux temps très serrés. La notion de sport est bien présente et c’est pour cela que s’inscrivent les équipages. Jean-Michel Coll vient chaque année en voisin (il habite Perpignan) avec quelques amis : «Nous apprécions cette épreuve bien organisée où il faut rouler si on veut rester dans les temps. J’aligne la Carrera 2.7 avec laquelle j’ai fait le Monte-Carlo. J’ai eu juste le temps de la nettoyer pour enlever le sel !». Michel Flasseur et Vincent Parisot ont délaissé l’Alfasud Sprint pour la dernière acquisition de Michel, une Porsche 924 turbo : «C’est une affaire. Pour 3 700 euros, j’ai une auto performante, agréable et plutôt facile à conduire. J’ai fait une révision et monté des phares pour y voir clair, car on roule beaucoup de nuit». On scrute aussi la météo, car on peut rencontrer la neige en montagne. D’ailleurs, le tracé flirte avec les 2 000 mètres d’altitude. «Nous avons recherché ce genre de difficulté, avoue Alex Romani, à la tête de l’organisation. Les équipages sont prévenus, puisque nous contrôlons la présence des équipements spéciaux !» Article complet dans LVA n° 1312, disponible en kiosque le jeudi 10 avril 2008. Photo : Yves Gallet

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Concours d’élégance d’Amelia Island (Floride)

2 avril 2008 0

L’île aux trésors Tous les ans au début de mars se tient dans le nord de la Floride l’une des manifestations automobiles les plus prisées de la planète, le Amelia Island Concours d’élégance. Jeudi 6 mars. Il n’est que 17 h mais il fait aussi noir qu’à minuit. La pluie battante et les vents furieux secouent ma petite Smart. La radio vient d’interrompre son programme pour annoncer un “tornado warning”! Charmant début de week-end pour le Amelia Island Concours d’élégance. Cette année encore, les célébrations débutent par une vente aux enchères menée par la maison canadienne RM Auctions, au très chic Ritz Carlton qui longe l’océan. La radio recommande de s’arrêter pour se terrer dans un ravin mais je décide de poursuivre ma route jusqu’à l’hôtel, en bravant la tempête. Voyez-vous, les ravins en Floride sont aussi fréquentés par des bestioles préhistoriques qu’on appelle alligators ! Tout est bien qui finit bien, la tornade redoutée s’évapore. Le lendemain, sous un ciel gris et des vents encore assez violents, je découvre la centaine de voitures proposées aux enchères, abritées dans le garage de l’hôtel. La palme reviendra à un majestueux cabriolet Duesenberg Model J 1931 carrossé par Murphy. Article complet dans LVA n° 1311, disponible en kiosque le jeudi 3 avril 2008. Photo : Alain RAYMOND

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48e Fagnes hivernales

6 mars 2008 0

Décor d’hiver pour voitures d’été Vingt-sept voitures ouvertes d’avant 1930 ont participé les 2 et 3 février à la 48e édition des Fagnes hivernales. Entre Liège, l’Allemagne et le Luxembourg, la région est réputée pour son climat rude… Avec du soleil et un peu de neige, les conditions étaient réunies pour que la 48e édition de la randonnée Fagnes hivernales soit un succès. Seul regret, il n’y avait que 27 voitures au départ sur la place du Martyr à Verviers. Mais quelles voitures ! Uniquement d’avant 1930 et, parmi elles, une Brasier, une Lorraine-Dietrich, une Spyker, une Calcott, deux Ford T, une Marmon, une Invicta, une Packard, etc. Des noms qui avaient de quoi intriguer le nombreux public, tout près du marché hebdomadaire. Sept voitures venaient des Pays-Bas, une de Grande-Bretagne et deux de France (Philippe Voland sur Amilcar 1926 et Bernard Hunault sur Bugatti 1927). C’est avec enthousiasme et quand même un peu d’inquiétude qu’ils ont démarré : heureux de se retrouver mais se demandant quel serait l’état des routes hors de l’agglomération. Car les locaux avaient averti : «La neige tombée durant la nuit couvre encore les routes rurales, du côté de Xhoffraix». Au moment où la randonnée y est passée, il ne subsistait toutefois qu’une mince couche, juste de quoi blanchir le paysage. Il n’a pas été nécessaire de nouer des cordages autour des roues motrices ! C’est plutôt le froid qui a mis les participants à l’épreuve : le vent glacé fouettait méchamment les visages. Certains profitaient heureusement d’une carrosserie protectrice mais d’autres, comme le couple Mahy haut perché sur la Lorraine-Dietrich, semblaient particulièrement exposés. Article complet dans LVA n° 1307, disponible en kiosque le jeudi 6 mars 2008. Photo : Luc SCOURNAUX

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Rétromobile 2008

6 mars 2008 0

Où sont les femmes ?Gros chamboulement à Rétromobile : nouveaux halls, animations inédites… Mais l’absence du thème pourtant racoleur “des femmes et de l’automobile” lancé par les organisateurs a déçu les visiteurs. «Alors, tu l’as vu ?» «Non, j’ai dû le zapper» répond mon rédac’ chef, vendredi soir en rentrant de Rétromobile. Comment peut-on passer à côté d’un camion aussi monstrueux ? Samedi, à mon tour de découvrir le salon. En quittant la maison, je lance à mes enfants : «Je vais me débrouiller pour monter dans la cabine de pilotage pour voir comment on le démarre ! J’vous raconte ça ce soir !». Une heure plus tard, Porte de Versailles. Où est le Pacific annoncé ? Je vois bien un wrecker Ward LaFrance, mais pas le mastodonte. Déjà parti faire une balade sur le périph’ ? Ma désillusion est totale lorsqu’on m’apprend : «Quand ils l’ont démarré pour l’amener ici, tout le circuit électrique a brûlé !». J’ai du mal à y croire car ce M26 militaire chouchou des convois exceptionnels était réputé indestructible. Confirmation sur le stand de l’UNIVEM par Jean Pisapia : «Jean-Charles Brisson, son propriétaire, en pleurait au téléphone lorsqu’il me l’a annoncé… Il doit maintenant refaire tout le circuit électrique. Mais le conducteur du wrecker sera là mardi et le fera démarrer». Mettre en route un moteur à Rétromobile ? Voilà ce qui manquait cruellement ! Cette année, on associe enfin salon moquetté et collection “vivante”. Article complet dans LVA n° 1305, disponible en kiosque le jeudi 21 février 2008.

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La Croisière Chine (1/2)

21 février 2008 0

Paris-Pékin-Paris en 2 CV ! 30 000 km en deux mois, c’est ce que nous avons parcouru pour rallier Pékin depuis Paris, traverser 10 pays avant de retrouver l’Europe. C’est sûr, ça change des vacances à La Baule… Deux longues années, c’est ce qu’il a fallu à l’organisateur, Jean-Paul Debroise, pour monter son projet d’un Paris-Pékin-Paris en 2 CV. Personne ne soupçonne l’énormité de la tâche, pas même lui, et c’est un miracle si tout a finalement été prêt le jour du départ ! Certains visas sont même arrivés la veille. Entre dire «On va en Chine en 2 CV avec tout un barnum» et le faire, il y a un pas que seuls quelques-uns sont capables de porter jusqu’au bout. Et Jean-Paul Debroise est de ceux-là. Bien que nous souhaitions faire la Croisière Chine en 2-Pattes comme les participants, il fallait se rendre à l’évidence : notre besoin de mobilité et de rapidité nous l’interdisait. Vu le lourd kilométrage quotidien à avaler (environ 490 km en moyenne, mais certains jours plus de 700), si nous voulions tout de même aller à la rencontre des gens, voir leur habitat, comprendre quelques coutumes, visiter ici et là certains endroits, il nous fallait du temps et de l’autonomie. Aussi, c’est à bord du Nissan 4×4 Pick-up de l’organisation que nous allions rouler. Article complet dans LVA n° 1306, disponible en kiosque le jeudi 28 février 2008. Photo : Laurent BOURGENO

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Rétromobile 2008

14 février 2008 0

Deux halls pour le prix d’un Nouveau hall pour Rétromobile 2008, au pluriel même puisque cette édition s’étale sur deux batiments séparés par une allée. Aux craintes des exposants et visiteurs a suivi le contentement : de l’espace, de la lumière, des moteurs qui tournent et le retour de la moto et des utilitaires. Article complet dans LVA n° 1304, disponible en kiosque le jeudi 14 février 2008. Photo : Bruno Leroux

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Neige et Glace (Haute-Savoie)

7 février 2008 0

Un air de Croisière blanche Du 13 au 16 janvier, quarante-trois voitures ont pris le départ pour un programme de trois étapes tracées autour d’Aix-les-Bains. Cette année, la neige était vraiment au rendez-vous. Le sourire est sur toutes les lèvres lors des opérations de vérifications au théâtre de Verdure à Aix-les-Bains : depuis la veille, la neige tombe abondamment dès 1 000 mètres d’altitude. Après deux années de routes noires, le Neige et Glace espère bien cette année justifier son appellation. Le plateau est un peu plus restreint que d’habitude : «Nous avons voulu changer de date, explique Viviane Zaniroli, pour augmenter nos chances d’avoir de la neige. C’est réussi, mais pour certains concurrents, c’est trop près de leurs congés de Noël». Quarante-trois voitures figurent néanmoins sur la liste des partants, dont un beau peloton de Belges. Emmenés par Eric Van Sande, vainqueur ici à deux reprises, ils sont favoris, comptant dans leurs rangs de belles pointures, pilotes ou navigateurs affichant un beau palmarès, à l’instar d’Alain Lopes qui s’est imposé l’an dernier au Monte-Carlo. Charles et Marie-Claude Firmenich remettent leur titre en jeu après avoir donné au Comas Historic Racing sa première (et seule à ce jour) victoire. Les vérifications s’achèvent par un défilé en ville, au profit d’une quarantaine d’enfants handicapés de l’Association Les papillons blancs. Article complet dans LVA n° 1303, disponible en kiosque le jeudi 7 février 2008. Photo : Yves GALLET