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Traversée de Paris

12 janvier 2009 0

La “Neuf” en gelées Pour la 9e du nom, on était bien 400 échappements à se démener pour réchauffer la planète. Mais, à en juger par les milliers de spectateurs emmitouflés comme des bibendums, nul n’en a tenu rigueur.Le voisin a dû me bénir. Il était pile 7 h quand j’ai démarré. Et 250 kg de bonne fonte yankee à réchauffer avant que madame ne s’installe, cela prend du temps. Même avec 8 gamelles larges comme des mortadelles. Vous y étiez aussi à la Traversée de Paris, ce dimanche 4 janvier ? Eh bien n’en tirez pas fierté, vous n’êtes pas seul à avoir persuadé votre moitié de vous accompagner pour attraper l’onglée. Cela étant, quand on arrive sur l’esplanade du château de Vincennes, il fait une de ces chaleurs dans la voiture… C’est juste le moment d’en descendre et commencer à serrer les cuillers. Galanterie et la ganterie sont de rigueur et la seconde est pléthorique. Car des gants, il y en a pour tous les goûts : les nap* sont en pécari, les “vintage” en mitaines, parfois tricotées main, quant aux moufles, elles sont l’apanage des fondus de pétrolettes. Pardon pour cette dérive en forme de métaphore bon marché, c’était histoire de montrer que la Traversée de Paris est plus que jamais un mélange des genres. D’autant que cette année, il y a une horde (pas sauvage) de deux-roues, de la Tobec à la René Gillet, en passant par la Terrot et la Gilera. Il y a même un tandem Derny dont l’infortuné pilote n’a pas trouvé d’acolyte. Quelle leçon de courage de la part de ces chevaliers venus traîner leurs guêtres dans des tenues aussi patinées que leurs montures. Bravo, mais revenons à nos autos. Article complet dans LVA n° 1347, disponible en kiosque le jeudi 15 […]

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Salon de Barcelone

29 décembre 2008 0

Le plus français des salons étrangers Le salon de Barcelone attire de plus en plus de Français. La 25e édition qui s’est tenue du 4 au 8 décembre a battu tous les records, mais les affaires étaient moroses. Lorsqu’il nous accueille, Fermi Sulé, le grand patron d’Auto Rétro Barcelona, ne cache pas sa joie de voir un représentant de la presse française. Immédiatement, il nous entraîne dans les allées du Palacio n° 2 au cœur du palais des expositions de Montjuic : «Vous ne le savez pas, mais si tout cela existe aujourd’hui, je le dois en partie à la France. Un jour que je faisais un rallye dans votre pays, j’ai fait une rencontre qui a tout déclenché. En arrivant à Aix-en-Provence, à peine descendu de ma Packard, un gamin s’est approché et m’a demandé si c’était une 6 ou une 8 cylindres. Nous étions en 1982. Depuis, je n’ai eu de cesse d’essayer de faire passer le message auprès de mes compatriotes. Il m’a fallu 2 ans pour mettre sur pied le premier salon de Barcelone. En 1984, il y avait 15 exposants sur 3 000 m2, nous avions reçu un peu plus de 1 000 visiteurs. Surtout des grands-pères qui tenaient leurs petits-enfants par la main. Aujourd’hui, les chiffres parlent d’eux-mêmes, mais ma plus grande satisfaction, c’est de voir tous ces jeunes gens, filles et garçons, franchir l’enceinte du palais. C’est la curiosité de cette jeunesse qu’il faut assouvir pour que nous, les anciens, transmettions tout notre savoir et notre passion, afin que l’intérêt des Espagnols pour l’automobile de collection grandisse.» Article complet dans LVA n° 1345, disponible en kiosque le jeudi 1er janvier 2009. Photo : Alain PATRICE

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NEC Classic Motor Show de Birmingham

23 décembre 2008 0

Le salon des “petrol heads” “Petrol heads”, cela signifie littéralement “têtes pleines d’essence”. C’est ainsi que l’on appelle en Angleterre les passionnés de sports mécaniques. Ils étaient 80 000 à visiter le salon du NEC Motor Show. Tout a commencé à Silverstone, il y a plus d’un an. Mon ami Paul Woolmer, spécialiste Austin-Healey Sprite et MG Midget, m’annonce qu’il se passera quelque chose au NEC l’année prochaine, pour fêter les 40 ans de la voiture qu’il idolâtre. Moi, candide : «C’est quoi le NEC ?». Paul est interloqué. «Mais le NEC (prononcer “ène – i – si”), c’est l’équivalent de votre Rétromobile !». Avec un grain de folie anglais en plus… J’organise donc mon périple jusqu’à Birmingham. À 9 h, la longue file des pèlerins pénètre avec calme et dignité dans le saint des saints. Suivant le mouvement, je tente un repérage : cinq halls composent le salon. Pratique, le complexe comprend aussi une gare et un centre commercial ! Le Jaguar Daimler Heritage Trust (fondation qui gère la collection du constructeur Jaguar), fête les 40 ans de la XJ en présentant l’ensemble des modèles produits, dont un rare cabriolet Daimler Corsica de 1996 qui n’a jamais dépassé (hélas) le stade du prototype. Le Trust propose des pièces pour tous les modèles Jaguar et Daimler produits et un souvenir de Brown’s Lane. Tony O’Keefe, le conservateur de la collection, s’en excuse presque : «L’usine historique de Jaguar vient d’être détruite. Des gravats, certifiés authentiques, ont été montés sur un socle en bois et proposés à la vente». Le tout agrémenté d’un modèle réduit de Type E et présenté dans un coffret numéroté, moyennant 70 £ (82 ¤). Ils sont fous ces Anglais ! Article complet dans LVA n° 1344, disponible en kiosque le jeudi 25 décembre 2008. Photo : […]

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Grand Prix de Tunis

15 décembre 2008 0

En plein essor Début novembre, le Grand Prix de Tunis a rassemblé un très beau plateau pour une évocation du circuit du Belvédère. Une soixantaine de concurrents ont profité des charmes de la Tunisie, sous le soleil. Neuvième édition, et seconde de « l’ère Rallystory », le Grand Prix de Tunis est en plein essor, comme l’explique Stéphane Giraud, un des piliers de l’organisation : «L’an dernier, pour la reprise, nous avons surtout travaillé sur la logistique et la mise en place d’un environnement de qualité. Cette année, compte tenu des bonnes retombées de 2007, nous avons réuni un plateau en très nette évolution en termes de qualité, avec la présence de nombreuses voitures exceptionnelles, surtout en avant-guerre, ce qui était le but recherché». Effectivement, au fur et à mesure de l’arrivée des voitures dans le parc fermé, l’émotion s’installe. A commencer par les deux Alfa Romeo dépêchées par le musée de la marque à Arese : l’Alfetta 159 GP de 1951 et la P3 ex-Nuvolari de 1933. Seule cette dernière fera vrombir son moteur, mais on s’en consolera avec la présence à son volant d’Arturo Merzario (lire l’encadré “Le grand Merzario”). Article complet dans LVA n° 1343, disponible en kiosque le jeudi 18 décembre 2008. Photo : Yves GALLET

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Les portes de l’Orient

9 décembre 2008 0

50 voitures anciennes découvrent la Syrie L’Afrique, l’Europe de l’Est, et même la Chine, sont désormais des destinations de rallye, sinon coutumières, disons explorées. Concernant la Syrie, c’est une première !Cela fait dix ans que Claude Delagneau travaille à ce rallye. Après deux tentatives avortées, il a enfin réussi, et de l’avis général des 50 équipages français ou belges participants, le résultat valait vraiment autant d’efforts. «En octobre 1998, lors de son assemblée générale annuelle, la Fédération internationale des véhicules anciens (FIVA) recevait un nouveau pays membre, la Syrie. Son représentant, le Classic Car Club Of Syria venait de rejoindre la grande famille mondiale des collectionneurs. Samir Darwich, son président, me demanda alors de venir à Damas afin d’apporter conseils à son club.» Claude Delagneau se rendit donc en Syrie en janvier 1999. C’était pour lui le début d’une grande aventure et d’une grande passion. «J’ai dû faire une quinzaine de voyages suite à ce premier contact. La Syrie offre les vestiges d’une des plus anciennes civilisations. Et ce qu’il y a de magique, c’est que la Syrie n’a subi aucun tremblement de terre depuis 2 500 ans, contrairement à la Turquie ou la Grèce, par exemple. Résultat, la plupart des monuments sont encore debout. Après avoir fait pleinement connaissance du pays, j’ai imaginé de le faire découvrir et d’y organiser un rallye d’automobiles anciennes.» Article complet dans LVA n° 1342, disponible en kiosque le jeudi 11 décembre 2008. Photo : GR5

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12e oldtimer Gallery (Russie)

1 décembre 2008 0

Quand Moscou s’ouvre aux anciennes Loisir récent en Russie, la collection automobile devient abordable après la perestroïka des années 90. Elle s’expose désormais dans des salons comme l’Oldtimer Gallery de Moscou.Ouverte deux fois par an, au printemps et en automne, cette année du 10 au 13 octobre, l’Oldtimer Gallery se tient désormais dans les halls modernes de Crokus Expo, à l’ouest de Moscou. C’est à l’initiative d’Ilya Sorokine qu’est née cette manifestation somme toute éclectique, puisqu’elle rassemble des véhicules de tous les styles et de toutes les époques, en exposition ou à la vente. Dans des registres assez disparates, on découvre également des stands dédiés à la mécanique et d’autres qui proposent de l’automibilia « vintage ». Si la première édition de 2002 a débuté avec un modeste hall de 530 m2 et 4 000 visiteurs, c’est désormais sur 12 000 m2 que viennent se presser, sur quatre jours, pas moins de 63 000 visiteurs. Une belle progression qui s’explique par la motivation de l’organisateur et le niveau de qualité des véhicules présentés. Oldtimer s’inscrit ainsi dans le sillage de Rétromobile à Paris ou de Retro Classics à Stuttgart. La médiatisation généreuse vient bien entendu renforcer l’intérêt du public pour ce genre de manifestation. Article complet dans LVA n° 1341, disponible en kiosque le jeudi 4 décembre 2008. Photo : Alain Sauquet

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Les anciennes en tournage

24 novembre 2008 0

Mesrine, l’ennemi public n° 1 Le diptyque Mesrine a utilisé 1 500 voitures ! Jusqu’à 150 pour une seule scène, avec autant de conducteurs plus les figurants, techniciens et même des vigiles pour interdire de faire des photos… Résultat, un reportage à la “paparazzi” parfois flou et mal cadré ! Une BMW s’engage sur la place. Coincé derrière un bus, un Saviem SG 2 veut déboîter. Le conducteur de la “béhème” le laisse passer. Soudain, le SG2 pile, la bâche se lève et un feu nourri d’armes automatiques arrose la BMW. Les passants paniqués plongent sur le trottoir. Puis le silence. Un homme s’approche de la voiture et, d’une balle dans la tête achève l’ennemi public n° 1 : Jacques Mesrine ! Vous êtes sur le tournage de la dernière scène du film, un final grandiose et violent. La porte de Clignancourt, à Paris, au même endroit qu’en 1979, a carrément été bouclée par la production et la police. Une foule de badauds est tenue à distance. Le film béni des collectionneurs Lorsqu’on a l’habitude de louer ses anciennes pour le cinéma, il y a des films où l’on se dit : «Celui-là, il faut y être !». Et tout le monde ou presque y était : loueurs spécialisés, clubs, amateurs… Certaines scènes utilisent tellement de voitures que des amis n’arrivent pas à se retrouver. L’histoire se déroulant des années 50 jusqu’à 1979, beaucoup de collectionneurs ont réussi à louer la majorité de leur collection. Il y en a même qui ont profité de ce tournage pour agrandir leur flotte… Et la rentabiliser. Article complet dans LVA n° 1340, disponible en kiosque le jeudi 27 novembre 2008. Photo : N. F./Roger Arpajou (© La petite reine)

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Youngtimers

14 novembre 2008 0

Occase ou collec ? On ne regarde plus les Peugeot 505 ou les Fiat 127 comme des occasions : orphelines ou laissées pour compte, elles entrent bel et bien en collection.Petit test : quand avez-vous vu pour la dernière fois rouler une Renault 14, une Renault 20, une Citroën LNA, une Fiat 131 ou une Austin Maestro ? C’est vrai qu’en restaurer une relève du sacerdoce. D’un autre côté, ne pas les détruire fait partie du devoir de mémoire. Alors pourquoi ne pas rouler avec ? Comme vous êtes nombreux à avoir franchi le pas, nous avons décidé de vous laisser la parole… et nous vous avons entendus. Pour être honnête, beaucoup de ces autos sont déjà entrées dans le monde des amateurs. Soit elles appartiennent à une lignée qui a ses inconditionnels (Citroën 2 CV, Mini, Renault 4 ou Volkswagen Coccinelle), soit leurs avancées technologiques ou leurs qualités dynamiques les ont distinguées du lot. Aujourd’hui, leur réputation demeure et les clubs viennent relayer la désaffection des réseaux des marques à leur égard. C’est le cas des Citroën GS ou CX, voire des Peugeot 205 GTi et autres minibombes des années 80. Mais, quid des autos dites normales, reléguées dans la classe infamante des petits prix ? Ou, pis encore, de celles qu’on a sacrifiées sur l’autel des reprises : juppettes, balladurettes et autres victimes des campagnes d’assainissement du marché ? Article complet dans LVA n° 1339, disponible en kiosque le jeudi 20 novembre 2008. Photo : Philippe GUTIÉRREZ

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London to Brighton Veteran Car Run (Angleterre)

10 novembre 2008 0

Impossible n’est pas français Avec leurs drôles de machines, 24 équipages français ont traversé la Manche, direction Londres, pour être au départ du “Brighton”. Jamais ce rallye unique au monde n’avait accueilli un tel contingent de frenchies.Le béret sur la tête et la baguette sous le bras. Ainsi les Anglais se représentent-ils leurs voisins français. Sans compter un goût immodéré pour les cuisses de grenouilles… Un ciel gris et bas, dégoulinant jusque dans les souliers. Voilà l’image que beaucoup de Français ont du pays de Shakespeare. À leur arrivée, les 24 équipages français n’ont pas eu de surprise. La baguette a pris la forme d’un croissant et les grenouilles sont devenues subitement insaisissables. Le béret, pour sa part, n’a pas quitté le crâne de nos aventuriers, qui ont déambulé dans les rues londoniennes tels les fameux gendarmes promenant leurs képis à New York. My flowers are beautiful… Pas facile, pour nombre d’entre eux, de se faire comprendre tant les Anglais ne font pas d’effort question langues vivantes. Pas facile, non plus, la barrière de la monnaie. Pas facile, enfin, de se dire qu’on va circuler à gauche, au cœur de la fourmilière londonienne, au volant d’une auto plus que centenaire. Article complet dans LVA n° 1338, disponible en kiosque le jeudi 13 novembre 2008. Photo : Hugues CHAUSSIN

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8e Automédon au Bourget (Seine-Saint-Denis)

3 novembre 2008 0

Le salon qui ratisse large Ce rendez-vous parisien est un cas à part. Il ratisse chaque année plus large chez les passionnés de mécaniques. Et ça marche ! Ils ont eu 160 m2 gratuitement ! Vous en connaissez beaucoup des salons (parisiens ou non) qui vous offrent une tel espace ? Ces 25 et 26 octobre, l’équipe du TR Register est sur un nuage : «La contrepartie est de faire un stand attrayant. Et puis surtout, on a promis à l’organisateur d’Automédon, de faire venir des journalistes.» Et il n’y a pas que la presse qui plante son appareil photo. Le public aussi est impressionné et mitraille. «On a voulu refaire un mini-Goodwood, avec le paddock et le circuit… On a mis cette TR 2 sur la “piste” mais on fête les 40 ans de la TR 5. Vous savez, cette Triumph a eu une courte vie, d’octobre 1967 à fin 1968. Il n’y en a eu que 2 947 construites et elle n’a pas eu le temps de courir. On n’est pas prêt de refaire un stand comme ça !». Article complet dans LVA n° 1337, disponible en kiosque le jeudi 6 novembre 2008. Photo : Etienne Ripet