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Neige et Glace (Haute-Savoie)

7 février 2008 0

Un air de Croisière blanche Du 13 au 16 janvier, quarante-trois voitures ont pris le départ pour un programme de trois étapes tracées autour d’Aix-les-Bains. Cette année, la neige était vraiment au rendez-vous. Le sourire est sur toutes les lèvres lors des opérations de vérifications au théâtre de Verdure à Aix-les-Bains : depuis la veille, la neige tombe abondamment dès 1 000 mètres d’altitude. Après deux années de routes noires, le Neige et Glace espère bien cette année justifier son appellation. Le plateau est un peu plus restreint que d’habitude : «Nous avons voulu changer de date, explique Viviane Zaniroli, pour augmenter nos chances d’avoir de la neige. C’est réussi, mais pour certains concurrents, c’est trop près de leurs congés de Noël». Quarante-trois voitures figurent néanmoins sur la liste des partants, dont un beau peloton de Belges. Emmenés par Eric Van Sande, vainqueur ici à deux reprises, ils sont favoris, comptant dans leurs rangs de belles pointures, pilotes ou navigateurs affichant un beau palmarès, à l’instar d’Alain Lopes qui s’est imposé l’an dernier au Monte-Carlo. Charles et Marie-Claude Firmenich remettent leur titre en jeu après avoir donné au Comas Historic Racing sa première (et seule à ce jour) victoire. Les vérifications s’achèvent par un défilé en ville, au profit d’une quarantaine d’enfants handicapés de l’Association Les papillons blancs. Article complet dans LVA n° 1303, disponible en kiosque le jeudi 7 février 2008. Photo : Yves GALLET

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5e Hivernale Historique (Jura)

31 janvier 2008 0

Ça tourne comme une horloge comtoise Les organisateurs de l’Hivernale Historique ont choisi le Jura, du 9 au 13 janvier, pour promener une quarantaine d’équipages, essentiellement en avant-guerre. Un record de participation. Claude Blay, l’organisateur, a prévu quatre itinéraires différents. Chacun reflète la richesse de cette région, aussi bien pour ses paysages que pour son patrimoine. Malgré le désistement de quelques habitués, dont les frères Majno, très connus pour leurs facéties, et l’avarie mécanique de Malcolm Elder, qui a cassé le moteur de son Alvis en rejoignant le départ, l’Hivernale a fait le plein d’engagés avec près de 40 équipages. Un chiffre supérieur aux précédentes années, avec notamment 7 Bugatti. Plusieurs fois concurrent du Paris-Dakar au volant de camions, Patrick de Coninck vient de Bruxelles avec sa Type 40 Grand Sport. «Elle est restée arrêtée dans l’Oise pendant 50 ans. Le propriétaire en avait héritée de son père en 1940. Il ne s’en est jamais servi, mais envisageait de la remettre en état. A l’âge de 90 ans, il a finalement choisi de s’en séparer». Après avoir participé à plusieurs Monte-Carlo avec sa DS, le Corse Félix Giallolacci est revenu aux sorties d’anciennes avec sa Buick type 40 qui compte douze Neige et Glace. Il a aussi prêté une Rosalie à son ami Michel Grandserre : «C’est la première voiture que j’ai remise en état en 1970, lorsque j’étais encore étudiant». Article complet dans LVA n° 1302, disponible en kiosque le jeudi 31 janvier 2008. Photo : Jean-Pierre RAYNAUD

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1er Tokyo Concours d’élégance

23 janvier 2008 0

Au pays du soleil voiléSi les mots Concours d’élégance s’emploient couramment, en français dans le texte, dans les pays anglo-saxons, l’expression vient de conquérir un nouveau pays : le Japon. Paul Goldsmith, que l’on croise aussi bien à Goodwood qu’à Pebble Beach, est établi à Tokyo depuis des années. C’est parce qu’il connaît la richesse du patrimoine endormi dans les garages nippons depuis l’explosion de la bulle financière (le miracle économique), au début des années 90, qu’il a décidé de lancer le 1er concours d’élégance du Japon. Pour cette première, les 26 et 27 octobre derniers, le concours réunissait 33 véhicules dans les jardins de Midtown, au cœur du très huppé quartier d’Akasaka. Un décor “grand luxe”, à même de satisfaire les propriétaires, même si on aurait préféré un site plus chargé d’histoire. A proximité immédiate, deux autres lieux accueillaient les véhicules hors-concours. Article complet dans LVA n° 1301, disponible en kiosque le jeudi 24 janvier 2008. Photo : Bernard FOURNOL

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8e Traversée de Paris

18 janvier 2008 0

Ça c’est Paris ! Ils étaient 347 équipages à partir du château de Vincennes, dimanche 6 janvier à 7 heures du mat’, pour mettre cap à l’Ouest jusqu’aux fontaines du Trrocadéro. Rio a son carnaval, New York son marathon, Édimbourg son tatoo et Binche ses Gilles. Désormais, Paris a sa Traversée. Ça c’est Paris ! Mistinguett l’a chanté en 1926. Astérix l’a repris en 1961*, c’était un an avant Colette Renard et 10 avant que Dani ne l’entonnât. Le temps a beau passer, le slogan n’en finit pas de rajeunir. Et ce n’est pas la huitième édition de la Traversée de Paris qui le contredira. La Traversée, ça a toujours été bien, et sympathique et populaire et parisien. Mais en plus, avec le temps, elle a pris sa place dans le calendrier et assez d’ampleur pour devenir un monument. Rien que des voitures de place C’est une institution : on se retrouve en lice, à l’aube, au bord des fossés de Vincennes. Mais – et c’est aussi une institution -Vincennes en anciennes concocte un itinéraire différent chaque fois, sur la base d’un thème qui colle à la capitale. Cette année, on tournoie autour des places les plus célèbres : de Daumesnil à l’Opéra, via Bastille et République, de Saint-Lazare au Sacré-Cœur, de la place de Clichy à celle des Ternes avant de filer à l’Étoile, puis au Trocadéro. Mais ce n’est pas là qu’on se pose, c’est place de Varsovie, en contrebas du palais de Chaillot. Cela étant, les premiers arrivés stationnent en haut de la colline, histoire d’aller se réchauffer autour de l’expresso le plus cher de Paris. Quant aux autres, ils prennent du plaisir à tournicoter en ville, nantis de l’excellent livre de route, tout couleur. Article complet dans LVA n° 1300, disponible en kiosque le jeudi 17 […]

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Tour du Monde en DS

11 janvier 2008 0

Amérique latine : attention danger ! Commencé en janvier 2005, le tour du monde de Manuel Boileau en DS ambulance se poursuit par l’Amérique du Sud : des pays où l’insécurité est reine. Il nous raconte ses nouvelles aventures. Après les longues distances parcourues au Canada, aux Etats-Unis et au Mexique, l’ID 20 break de 1971 enchaîne maintenant les frontières d’Amérique centrale à raison d’un nouveau pays tous les 12 jours en moyenne : Guatemala, Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica et Panama à découvrir cette semaine. Guatemala : touristes détroussés par des bandes armées De tous ces pays, l’insécurité la plus perceptible concerne le Guatemala. Il est fréquent que des touristes en voiture se fassent dépouiller de la tête aux pieds et du toit aux roues de leur voiture par des bandes armées situées dans la jungle. Au Guatemala, j’ai pris garde à me garer dans des endroits sûrs : stations essence, postes de police ou encore parkings privés. Le plus délicat concerne la traversée du centre du pays par l’unique route en mauvais état qui traverse la jungle. Je m’arrête dans la petite ville de Panajachel au bord du lac et de ses volcans. Là, je rencontre François qui réside au Guatemala depuis 21 ans. Celui-ci me prévient : l’axe entre Panajachel et Antigua Guatemala est vraiment dangereux sur 10 km. Des bandes armées profitent de la difficulté de la route (montagne et forêt) pour arrêter les véhicules et les dévaliser, parfois avec violence. Une touriste hollandaise vient d’être tuée il y a peu de temps. «Mais les paysages sont magnifiques», ajoute-t-il avec humour. Article complet dans LVA n° 1299, disponible en kiosque le jeudi 10 janvier 2008. Photo : Association Lunaya – Manuel Boileau

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Grand Prix de Tunis

27 décembre 2007 0

Il s’agit de se montrer régulier Pour sa 8e édition, les 3 et 4 novembre, le Grand Prix de Tunis s’est offert un lifting complet, en changeant d’opérateur et en adoptant la formule régularité. Dès le vendredi après-midi, le parc du Belvédère, le plus beau jardin public de Tunis, connaît une animation exceptionnelle : dans quelques heures va se dérouler le Grand Prix Historique. Escortées depuis le port, les autos venues de France rejoignent dans le parc fermé le fort contingent italien, arrivé un peu plus tôt. Quelques concurrents ont même choisi une arrivée encore plus précoce. C’est le cas de Christian Billerey, qui n’est pas le moins enthousiaste : «L’accueil des Tunisiens a toujours été fabuleux, et je profite du Grand Prix pour prendre des vacances. Depuis mon arrivée, je sillonne la ville avec mon Alvis course de 1937». Les avant-guerre sont nombreuses, et si les Riley sont majoritaires, avec notamment la Brooklands de Chanoine, conforme à l’origine, avec un important palmarès acquis en Grande-Bretagne, on remarque une forte délégation de françaises, dont plusieurs Bugatti 35 et 37, l’Amilcar C6 de Lamoureux, une Delahaye 135 S et une Peugeot 402 Darl’mat. Le duel entamé aux 24 heures du Mans va-t-il se reproduire ici ? Dans le même plateau, deux italiennes retiennent l’attention : une superbe Alfa Romeo 2300 MM et une Fiat Coppa d’Oro. Cette dernière a semble-t-il troqué sa mécanique et ses roues d’époque pour de plus récentes, mais c’est surtout le pilote qui est remarquable : Federico, avant de participer depuis 30 ans à des courses historiques, a été pilote officiel Alfa Romeo sur GTA et TZ 2. Il est de la famille du même nom, originaire de Palerme, qui organisait la célèbre Targa Florio. Il démontrera en course n’avoir rien perdu de son coup de volant. […]

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Rétroymobile

14 décembre 2007 0

Sous le signe du lion Les 17 et 18 novembre, à Troyes, Peugeot était l’invité d’honneur d’une exposition qui rassemblait 77 voitures de 32 marques différentes. Une année sur deux, en alternance avec les 48 Heures de Troyes, le Rétro club automobile de Champagne (RCAC) organise Rétroymobile. Cette exposition de prestige a pour cadre l’Espace Argence, un bâtiment qui fut la première gare de Troyes. Inaugurée en 1848, elle sera reconvertie en lycée, des années plus tard. A chaque édition, une marque est mise à l’honneur. «Cette fois, nous avons choisi Peugeot, indique Alain Mignot, président de l’association. Dès les premiers contacts avec l’Aventure Peugeot, le courant est passé. Nous ne pensions pas avoir quatre voitures à disposition. Ils nous ont gâtés.» Effectivement, un type 26 de 1901, une Bébé type 69 de 1905, un roadster 302 Darl’Mat de 1937 et une 401 Eclipse de 1935 sont arrivés du musée de Sochaux. «Le concessionnaire Peugeot de Troyes est aussi un partenaire appréciable. Il a mis des voitures à la disposition des propriétaires qui ont amené leurs autos pour l’exposition», ajoute-t-il. En effet, le Rétro club automobile de Champagne rassemble près de 200 voitures et 100 motos. Il aura été facile d’y prélever quelques modèles afin de compléter l’échantillon de la production franc-comtoise. C’est le cas du torpédo type 177 de 1926, carrossé en faux cabriolet selon le procédé Weymann, du cabriolet 401 Meulemeester, de la peu courante limousine 12 Six de 1930, du coupé docteur 201 et des 203 dans différentes versions : berline, cabriolet, découvrable et pick-up. Article complet dans LVA n° 1296, disponible en kiosque le jeudi 20 décembre 2007. Photo : Laurent CORNÉE

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Nouvelles immatriculations 2009

6 décembre 2007 0

Toutes les questions que vous vous posez sur le SIV Maintes fois repoussé, il semble bien que le nouveau système d’immatriculation des véhicules voie le jour au 1er janvier 2009 : de quoi s’agit-il, quels changements implique-t-il ? Baptisé SIV, pour Système d’immatriculations des véhicules, le nouvel enregistrement devait entrer en vigueur en 2006, puis 2007, 2008 et enfin 2009. Cette longue gestation traduit la multiplicité des problèmes que pose une réforme aussi importante, menée conjointement par deux ministères, ceux de l’Intérieur et des Transports. Leurs services de presse n’ont d’ailleurs pas pu répondre à toutes nos interrogations, preuve que tout n’est pas encore «calé». Article complet dans LVA n° 1294, disponible en kiosque le jeudi 6 décembre 2007. Photo : Bruno Leroux

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74e Londres-Brighton

29 novembre 2007 0

Clin d’œil à l’Amérique de Théodore Roosevelt Deux éditions successives sans pluie ! Du rarement vu au Londres-Brighton qui, en cas d’intempéries, devient un enfer. L’interminable cortège de 531 ancêtres a remporté un immense succès populaire. Pour cet événement mondial, il règne une douceur inhabituelle à Londres. Les habitués connaissent parfaitement les usages et déposent leur remorque à Marble Arch. Ils en profitent pour se mettre en tenue. A Oxford street, les ancêtres sont partout, à la grande surprise des passagers des bus panoramiques qui font le Tour of London. Tous s’arrêtent à Berkeley Square devant le garage de Jack Barclay, le plus ancien dealer de Rolls-Royce. C’est en convoi que le cortège s’ébranle vers l’une des artères commerciales les plus fréquentées de la capitale. Grâce aux commerçants de Regent street association qui sponsorisent la manifestation, le public peut approcher une sélection de 150 automobiles, en lice pour différents concours. Il pourra même choisir sa préférée. Le stationnement en épi de tous les ancêtres prend du temps, mais les commissaires veillent à ce que les promeneurs ne gênent pas les conducteurs. Certains Français sont venus exprès comme la délégation du FVC (Fontainebleau véhicules de collection). «Nous sommes arrivés jeudi, d’autres viendront en Eurostar. Nous avons prévu d’assister au départ tandis qu’un groupe a loué un car pour suivre les concurrents jusqu’à Brighton», explique Christophe Marchand. Patrick Calzavara ne s’explique pas pourquoi les Français sont si peu nombreux. «Je ne comprends pas pourquoi mes compatriotes se désintéressent de cet événement.» Article complet dans LVA n° 1293, disponible en kiosque le jeudi 29 novembre 2007. Photo : Jean-Pierre Raynaud

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Époqu’Auto à Lyon

21 novembre 2007 0

Un salon toujours plus Époqu’Auto n’en finit pas de progresser. Toujours plus de stands, toujours plus de visiteurs et, surtout, toujours plus de sourires. Nous l’avons vérifié sur place, les 9, 10 et 11 novembre. Les Panhard de Nanard ont chaussé les chaînes. Ces deux Dyna X procurent le premier effet “Kiss Cool” d’Époqu’Auto. A peine entrés, les visiteurs bouclent leur anorak. Ce n’est pas qu’il fasse froid, mais le stand de la section Rhône-Alpes Auvergne du Club Panhard & Levassor est tellement rafraîchissant avec sa neige, ses sapins et son décor signé Bernard Chomienne, que cela promet une belle visite. «La mise en œuvre de ce décor a mobilisé 7 personnes et a réclamé un an, de l’idée à la réalisation. Je demande les dimensions du stand au président et je m’occupe de tout. On ne fait pas de montage à blanc. Tout est fait sur place…», explique le valeureux Nanard, qui est aussi le cuistot du groupe : «Aujourd’hui, c’est boudin pommes de terre pour tout le monde !». Juste à côté, le stand du BMW club de France fait plus… germanique. Pas de fantaisie, mais de la qualité. En témoignent ces deux perles : un cabriolet 327/28 de 1938 et une 3,0 CSL verte, toutes deux plus belles que neuves. Pour les 25 ans de l’association, les Amateurs d’automobiles anciennes (3A, club organisateur du salon) ont offert une belle opportunité aux Bmistes en leur offrant l’îlot situé devant les caisses. Résultat : 12 autos, plutôt récentes, ce qui constitue un beau coup de jeune : «On a sorti la grosse artillerie ! Regardez cette 507, ce fut un échec commercial à l’époque et aujourd’hui, c’est un modèle très prisé. Ce cabriolet 329 est une rareté. Il n’en resterait que deux en Europe. Et la M1, une sublime […]