Aucune image

Les grands concours d’élégance de Saint-Cloud

7 juillet 2008 0

Un week-end royal Depuis la disparition du concours d’élégance de Bagatelle, la délocalisation de l’Age d’Or à Dijon, il n’y avait plus à Paris de manifestation automobile de collection d’envergure. Ce vide est à présent comblé. Voilà des mois que nous vous tenions informés de l’avancement de notre projet, tant dans les pages de LVA que sur le site web. Il a enfin vu le jour, les 28 et 29 juin et s’est montré à la hauteur des attentes : un cadre à la fois proche de Paris et en pleine nature, suffisamment vaste pour accueillir plusieurs milliers de voitures, avec des zones champêtres et d’autres plus sophistiquées (les bassins de la grande cascade et les tentes dressées à leur pied). Des collectionneurs, des clubs et des professionnels enthousiastes qui ont tenu à faire admirer leurs autos les plus exceptionnelles, un public nombreux, connaisseur et respectueux, et enfin, cerise sur le gâteau, un soleil plus que généreux qui a donné des couleurs et fait sortir les panamas et chapeaux à voilette. Nous n’étions pas aux courses de Longchamp ou à la garden-party de l’Elysée, malgré la présence d’une des deux SM présidentielle et de la Bugatti Royale coupé Napoléon, mais aux 1ers Grands concours d’élégance des éditions LVA au Domaine national de Saint-Cloud, qui vu leur succès sont appelés à se renouveler tous les ans. Article complet dans LVA n° 1324, disponible en kiosque le jeudi 10 juillet 2008. Photo : Etienne Ripet et Bruno Leroux

Aucune image

Les coulisses du cinéma

23 juin 2008 0

Votre ancienne en tournage : est-ce une bonne idée ? Vous vous jetez sur LVA dès qu’un article paraît sur les tournages de films ? Vous admirez les anciennes qui se prennent pour des stars ? Et vous attendez qu’un tournage vienne dans votre région pour espérer y participer ?Voici ce que vous devez savoir ! La journée de tournage type (expériences vécues) Une journée type… cela peut être aussi la nuit ! En principe, on vous fixe une heure de rendez-vous : «Sur place», disent des techniciens. Parfois, cette heure peut-être spécifique ou la même que celle des figurants : lorsque les autos viennent pour les scènes de rue et “travailler” en même temps que les piétons. Le “régisseur voiture” place alors les véhicules. Mais le “prêt à tourner”survient généralement 2 h après, le temps que tout le matériel ait été installé. Le “chef déco”, lui, a fait placer les voitures selon sa répartition, pour avoir un “visuel équilibré”. La “mise en scène” arrive ensuite et étudie les déplacements caméra. Elle demande aux conducteurs de mettre les autos en cohérence avec le mouvement des acteurs… Article complet dans LVA n° 1323, disponible en kiosque le jeudi 26 juin 2008. Photo :Jean-François Berthe

Aucune image

Circuit de Reims-Gueux

13 juin 2008 0

faut-il classer ou démolir ? Sympathisants, parents, amis, on se bouscule au chevet du circuit de Gueux… dont le sort est loin d’être réglé. Va-t-on vers un classement ? Il n’y a pas si longtemps, on se mobilisait pour la préservation de l’anneau de Montlhéry, qui paraissait en grand danger. Va-t-il falloir réitérer l’opération à Gueux ? La question revient sur le tapis, d’autant que la municipalité vient de changer de bord. Créé en 1926, le circuit rémois a d’abord connu des compétitions locales, avant de prendre une dimension mondiale avec le Grand Prix de l’ACF à partir de 1932. Les dernières compétitions à Gueux remontent à 1969 pour l’automobile et à 1972 pour les motos. A partir de cette date, le circuit tombera dans une longue période d’oubli tout juste pondérée par le fait que cet anneau initialement routier reste ouvert à la circulation. Selon un rythme presque régulier, plusieurs projets ont été déballés : musée, école de pilotage, tous abandonnés par manque de moyens ou inertie locale. Une première tentative de grande manifestation lancée par Jean-François Rageys avait suscité la remise en peinture du pavillon des contrôleurs André Lambert, mais sans suite. Un élément déterminant est intervenu en 2000 avec le rachat des terres du circuit, soit une trentaine d’hectares, par la mairie de Gueux. Ce statut communal sera le déclencheur, l’association des Amis du circuit se lançant à corps perdu dans le nettoyage et la remise en peinture progressive du circuit : tribunes, tour de contrôle, stands, paddocks… Article complet dans LVA n° 1320, disponible en kiosque le jeudi 5 juin 2008. Photo : Michel ROUX

Aucune image

La Locomotion en fête (Essonne)

13 juin 2008 0

Opération escargot sur le tarmac A l’heure où marins-pêcheurs et transporteurs manifestent contre le coût du gazole, le succès de la Loco en fête à La Ferté-Alais, les 7 et 8 juin, a quelque chose de rassurant. La véritable fête de la condition ouvrière et agricole, ce n’est pas à La Courneuve qu’elle se passe, c’est à La Ferté-Alais en Essonne ! Un week-end complet, les camionneurs renfilent la salopette et font tourner leurs vieux bahuts, les scieurs de long débitent des planches à la sueur de leur front, les sabotiers sabotent, les boulangers de l’armée pétrissent, les pressoirs pressent et tout une palanquée de moteurs industriels aux carburants les plus divers poussent leurs volutes de fumée au rythme lancinant de leur unique piston. Immanquablement, ça sent l’huile chaude, la sciure, parfois le charbon et sous le béret ou la casquette douteuse, les visages sont souriants. Cela rappelle “The Great Dorset steamfair”, la grande foire à la vapeur du Dorset, au sud de l’Angleterre, qui reste la référence européenne dans le genre. À La loco, on retrouve tout à fait cette atmosphère de travail devenu fête. Quel autre rassemblement est aussi éclectique, en région parisienne et même en France ? Il faut la journée complète pour voir les engins de travaux publics crapahuter dans la carrière, les militaires se mettre en ordre de manœuvre, musique en tête (la Légion étrangère et le 2e REI de Nîmes, régiment du dernier poilu Lazare Ponticelli, cette année), chiner parmi les stands de la bourse (plus typée militaire que civil), discuter avec quelques passionnés de machinisme agricole (les épouses ne sont parfois pas les moins “mordues”) et surtout suivre la grande parade sur la piste d’envol, à 17 h. Avec un peu de chance, quelques biplans décollent ou atterrissent au même moment. Il ne […]

Aucune image

17e circuit historique de Laon et de l’Aisne

9 juin 2008 0

2008 : Laon vire à gauche Pas question de toucher aux 16 km du circuit en ville qu’on adore. Mais une contrainte pratique fait qu’on roulera à gauche une partie du tracé. Les Anglais croient qu’on leur a fait une fleur : c’est le bouquet ! Le comte d’Auteroche n’est plus là pour dire qui, de la garde française ou de la troupe anglaise, se devait de tirer la première. Plus direct, et drôlement, Thierry Delerot, conseiller général du canton de Laon Sud, n’attendra pas la salve. «Il fait un temps d’Anglais, lance-t-il tout de go à une assemblée presque à moitié britannique, tant mieux, les grenouilles aiment bien l’eau !» La scène se passe dimanche midi à l’hôtel de ville, au moment du briefing des équipages. L’humour coule à flot, à la mesure des seaux d’eau qu’on s’est pris la veille pendant le rallye touristique. Le soleil pointera-t-il son nez au-dessus du circuit historique ? La réponse est oui. C’est du moins ce qu’affirmera Monsieur le maire, Antoine Lefèvre, qui n’a pas eu besoin des Anglais pour être réélu. Le Lord Mayor, qui leur avait promis un bureau de vote rien que pour eux, appréciera leur fidélité comme un plébiscite. Article complet dans LVA n° 1321, disponible en kiosque le jeudi 12 juin 2008. Photo : Philippe GUTIÉRREZ

Aucune image

28e Tour de Bretagne

26 mai 2008 0

La caravane en folie Trois jours durant, du 10 au 12 mai, plus de 700 véhicules en tout genre ont sillonné le pays breton dans une ambiance de folie. Les records d’affluence ont été battus une fois de plus. Plusieurs centaines de participants costumés, des coups d’avertisseur tous azimuts, un plateau hétéroclite, le tout pimenté d’une pointe d’humour, le départ du Tour de Bretagne est un moment à ne pas manquer. Au milieu de cette caravane en folie, les collectionneurs sont portés comme sur un nuage, acclamés par la foule en délire. Autos, cyclomoteurs, motos, microcars, poids lourds et véhicules publicitaires constituent une merveilleuse arche de Noé, celle des véhicules d’époque. Sur le parcours, de petits groupes d’amateurs s’abandonnent à quelques arrêts sauvages, histoire d’admirer le paysage tout en appréciant quelques produits du terroir. Ces précieux moments de bonheur partagé sont à la base de bien des amitiés qui se renforcent à chaque édition. Car le Tour, c’est avant tout une grande famille, où tout le monde se tutoie et se salue d’un très cordial « Mes hommages du Tour ». Cette ambiance fraternelle se reflète également à travers le public, qui n’hésite pas à pousser un véhicule pour qu’il puisse repartir, ou à vous offrir un verre alors que vous “mécaniquez” en plein soleil. « L’enthousiasme de la population locale est émouvant, ont ne voit qu’ici des riverains traverser leur jardin en pyjama à toute allure pour venir vous applaudir » soulignent Denis et Annick Courtonne, venus d’Argenteuil avec leur torpédo Citroën C4 F. Article complet dans LVA n° 1319, disponible en kiosque le jeudi 29 mai 2008. Photo : Guillaume WAEGEMACKER

Aucune image

Vos souvenirs en 2CV

26 mai 2008 0

Dossier à paraître au mois d’août 2008. Racontez-nous vos souvenirs… Première voiture aux temps difficiles de la reconstruction d’après-guerre, deuxième voiture du foyer au temps du baby-boom, voiture d’étudiants et des copains, tout le monde a un jour roulé en 2 CV. Elle fête cette année ses 60 ans et LVA vous proposera cet été un cahier spécial 2 CV. Bien entendu, nous ne le ferons pas sans vous, amis lecteurs. Racontez-nous votre souvenir le plus marquant en 2 CV (bon ou mauvais), de préférence illustré d’une photo couleur ou noir & blanc. Nous en publierons une large sélection. Attention, vos souvenirs doivent nous parvenir impérativement avant le 30 juin : LVA, spécial 2 CV, BP 40419, 77309 Fontainebleau Cedex ou par e-mail.

Aucune image

Concours d’élégance de Villa d’Este (Italie)

19 mai 2008 0

Le feu au lac ! Reines de la route et sportives d’hier, voitures de rêve et concept-cars de demain, toutes ont enflammé le public massé au bord du lac de Côme, du 25 au 27 avril. A deux pas de la Suisse, à quelques miglia de la plaine de Milan, le lac de Côme étale ses riches villas et ses bouquets d’arbres centenaires. Les Madonna, Giorgio Armani ou Georges Clooney y ont élu domicile. L’espace d’un week-end, les stars automobiles font à leur tour leur cinéma dans les décors somptueux de la Villa d’Este et de la Villa Erba, ancienne propriété du metteur en scène Luchino Visconti. Le tournage est en VO, c’est-à-dire en italien et en anglais, les langues officielles tant pour les participants que pour le public. N’en déplaise aux organisateurs allemands de BMW Mobile Tradition. La Facel de l’Intérieur On n’entendra guère parler français ces deux jours, d’autant qu’un seul collectionneur – fort discret au demeurant – portera nos couleurs en présentant sa Facel FV de 1955. «Fabriquée début 1955, elle est livrée à la fin de l’année au ministère de l’Intérieur qui la conserve jusqu’en 1962 où elle est vendue par les Domaines en même temps que la Talbot-Lago Saoutchik présidentielle. C’est la 4e de cette première série de Véga et elle n’a jamais été restaurée. C’est comme ça que je les aime !», précise Daniel, qui vient chaque année à Villa d’Este avec une classique française en état d’origine. Article complet dans LVA n° 1318, disponible en kiosque le jeudi 22 mai 2008. Photo : Jean-Paul DECKER

Aucune image

1er Trophée Jacques Potherat (Vaucluse)

9 mai 2008 0

On sort les Bug’ et consorts Le Vaucluse Vintage Rallye s’intitule désormais “Trophée Jacques Potherat”. Un label qui lui assure un succès considérable dès sa première édition, avec 65 engagés. «Faire décoller le rallye et le mettre au diapason du salon», telle était la consigne qu’avait glissé Camille Bourges, le commissaire d’Avignon Motor Festival, à Jean-Pierre Palun, en lui confiant l’organisation du rallye qui se déroule en parallèle du salon. Loin d’être une “patate chaude”, la mission n’a rien d’impossible pour cet amateur de BNC : «L’idée s’est imposée d’elle-même. Je fais partie du Syndicat cyclecariste, de longue date. Rendre hommage à Jacques Potherat sous la forme d’un rallye portant son nom m’a paru tellement évident que je n’ai pas eu à convaincre Camille. Il a été conquis d’entrée». Il n’est pas le seul : «Sans communication, la limite des engagés fixée à 60 a été atteinte trois mois avant le rallye», s’étonne Jean-Pierre Palun. Ils viennent de France bien sûr, mais aussi des Pays-Bas, de Belgique, de Suisse, d’Allemagne et surtout d’Angleterre, où Jacques avait de nombreux amis. Neufs équipages britanniques sont venus en Avignon. Ce rallye est pour certains l’occasion de se retrouver après de longues années de séparation, tout en rendant hommage à leur ami. Jean-Pierre a joué le rôle de coordinateur, mais Bruno Charrasse et Pierre-Antoine Faure, qui officiaient du temps du Vaucluse Vintage, sont toujours en place. L’un s’occupe de la communication, l’autre du carnet de route. Article complet dans LVA n° 1317, disponible en kiosque le jeudi 15 mai 2008. Photo : Alain Patrice

Aucune image

Rallye Impérial Afrique du Sud

5 mai 2008 0

Out of Africa Après la Chine et l’Inde, l’incroyable Cyril Codron a mis le cap sur la pointe sud de l’Afrique, avec l’espoir affiché de satisfaire les rêves d’une petite vingtaine de collectionneurs-voyageurs. Monsieur, votre fibre d’aventurier est endormie depuis trop longtemps ? Madame, vous rêvez d’hôtels de luxe et de piscines en plein désert ? Un homme s’occupe de vous. Du 14 au 30 mars, il vous plongeait en Afrique australe. Depuis Vasco de Gama en 1498, les Bushmen ont régulièrement reçu la visite d’Européens. Cette fois-ci leurs intentions sont pacifiques. Ils sont anglais, belges, suisses, hollandais et français et débarquent à Port Elisabeth au volant de voitures construites entre 1927 et 1969. L’exotisme est au programme, jusqu’à la visite spéciale du fameux Kruger Park en fin de rallye. Dès le premier jour, un springbok, élégante gazelle, s’invite à la table d’un lion de la réserve de Shamwari. Les rhinocéros, hippopotames et phacochères croisés lors de ce petit safari rappellent à chacun l’importance des parcs pour éviter de telles rencontres sur la route. Seuls les éléphants et les babouins sont signalés par un panneau… inconnu du code Rousseau ! Pascal et Manuela Négré sont les premiers salués par un groupe de ces primates, qui jouent à passer devant leur Jaguar Mark V. Les paysages immenses commencent à défiler en cinémascope sous la capote de la Rolls-Royce Phantom I de Roland d’Ieteren. La route est rassurante ; un randonneur solitaire pourrait, paraît-il, croiser la piste d’un léopard, d’une hyène ou d’un cobra… Article complet dans LVA n° 1316, disponible en kiosque le jeudi 8 mai 2008. Photo : Daniel DENIS