faut-il classer ou démolir ?
Sympathisants, parents, amis, on se bouscule au chevet du circuit de Gueux… dont le sort est loin d’être réglé. Va-t-on vers un classement ?
Il n’y a pas si longtemps, on se mobilisait pour la préservation de l’anneau de Montlhéry, qui paraissait en grand danger. Va-t-il falloir réitérer l’opération à Gueux ? La question revient sur le tapis, d’autant que la municipalité vient de changer de bord.
Créé en 1926, le circuit rémois a d’abord connu des compétitions locales, avant de prendre une dimension mondiale avec le Grand Prix de l’ACF à partir de 1932. Les dernières compétitions à Gueux remontent à 1969 pour l’automobile et à 1972 pour les motos. A partir de cette date, le circuit tombera dans une longue période d’oubli tout juste pondérée par le fait que cet anneau initialement routier reste ouvert à la circulation.
Selon un rythme presque régulier, plusieurs projets ont été déballés : musée, école de pilotage, tous abandonnés par manque de moyens ou inertie locale. Une première tentative de grande manifestation lancée par Jean-François Rageys avait suscité la remise en peinture du pavillon des contrôleurs André Lambert, mais sans suite.
Un élément déterminant est intervenu en 2000 avec le rachat des terres du circuit, soit une trentaine d’hectares, par la mairie de Gueux. Ce statut communal sera le déclencheur, l’association des Amis du circuit se lançant à corps perdu dans le nettoyage et la remise en peinture progressive du circuit : tribunes, tour de contrôle, stands, paddocks…
Article complet dans LVA n° 1320, disponible en kiosque le jeudi 5 juin 2008.
Photo : Michel ROUX