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42e Paris-Deauville

27 octobre 2008 0

Un rallye «premium» Avec sa prestigieuse liste d’engagés, ses prestations hôtelières de qualité et son concours d’élégance sur l’hippodrome de la Touques, le Paris-Deauville vise l’excellence. Alignées devant les vitrines des joailliers de la place Vendôme, le vendredi 3 octobre, les Horch, Stutz, Packard, Rolls-Royce, Bugatti, dont pas moins de quatre 57, étaient en parfaite harmonie avec ce haut lieu du luxe. Toutes se préparaient à prendre le départ du 42e Paris-Deauville, une randonnée touristique haut de gamme. «Nous établissons l’itinéraire en prenant en compte la recherche d’établissements capables d’assurer des prestations de restauration dignes de notre réputation», confirme Bernard Dortomb, qui assure la présidence du Club de l’auto, fondé en 1976 par Adrien Maegh. Parmi une participation aussi relevée, les Jaguar XK, Mercedes 190 SL, Porsche 356 qui, dans d’autres circonstances, tiendraient la vedette, paraissent ici presque anodines. «Bien que les coupés et cabriolets antérieurs à 1961 soient admis, nous souhaitons rester fidèles à l’esprit initial et privilégier la participation des avant-guerre», réaffirme avec conviction Bernard Dortomb. Article complet dans LVA n° 1336, disponible en kiosque le jeudi 30 octobre 2008.

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Journées européennes du patrimoine (Essonne)

20 octobre 2008 0

L’Utac rouvre Montlhéry Que l’Union technique de l’automobile, de la moto et du cycle invite les collectionneurs à déjeuner et à rouler sur ses circuits, voilà qui est nouveau ! Quelle joie de grimper la côte de Montlhéry, d’autant que l’on ne risque pas la surchauffe, ce n’est pas la foule de l’Age d’Or ! Les collectionneurs d’Île-de-France ont répondu présents : 620 inscrits, et rien qu’avec des véhicules français, selon la consigne donnée par Christian Schmalz, le nouveau responsable de la communication de l’Utac. La raison en est simple : l’organisme est une émanation des constructeurs nationaux, Renault et PSA. Dans l’enceinte, ça respire le neuf : herbe coupée, bâtiments et barrières peints en blanc. On remarque au passage de nouvelles plaques : bâtiment Léon Cibié, Marius Berliet, René Panhard… La nouvelle équipe de direction a souhaité honorer les pionniers de l’automobile. Ses bureaux sont d’ailleurs dans le bâtiment Alexandre Lamblin, du nom du créateur de l’autodrome. L’aspect patrimonial fait donc partie de leurs soucis. Article complet dans LVA n° 1335, disponible en kiosque le jeudi 23 octobre 2008. Photo : Bruno Leroux

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Goodwood Revival (Grande-Bretagne)

13 octobre 2008 0

Il ne connaît pas la crise Les visiteurs sont unanimes, le Goodwood Revival est la plus belle manifestation sportive dédiée à l’automobile de collection. Et, quand le circuit fête ses 40 ans et le Revival ses 10 ans, rien n’est trop beau pour le show. C’est hors de prix, mais nous reviendrons l’année prochaine. Le ticket de base est vendu 99 £ pour 3 jours, soit 125 € environ, les hôtels font valser les étiquettes et la cuisine anglaise reste incomparable. Mais quel spectacle ! Le show mis en scène par lord March et ses équipes vaut le déplacement et chaque penny dépensé. C’est en 1998 que lord March inaugure le premier Goodwood Revival, avec une météo aussi estivale que cette année. Anniversaire oblige, on a mis les petits plats dans les grands. Hors-piste, l’évocation d’un garage des années 50 accueillait Porsche qui fêtait ses 60 ans. À quelques yards, la recréation du bâtiment d’Earls Court qui allait abriter le premier salon d’après-guerre en Grande-Bretagne, en 1948, accueillait les visiteurs avec son portier en tenue d’époque. À l’intérieur, quelques joyaux de l’industrie automobile britannique d’alors et quelques super cars d’aujourd’hui. Si la décoration intérieure pêche un peu, c’est une heureuse initiative qui mérite, pour l’avenir, plus d’attention afin d’atteindre le niveau de perfection du reste du week-end. Article complet dans LVA n° 1334, disponible en kiosque le jeudi 16 octobre 2008. Photo : Bernard Canonne

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France Tour Classic

6 octobre 2008 0

Healey vraiment phénoménal Épreuve authentique, le France Tour est organisé par un homme qui courait dans les années 60. Jean-Paul Hœpfner tient ainsi, fermement, à ce que son rallye (15 au 19 septembre) garde les vraies valeurs de l’époque. Nous l’avons vérifié de l’intérieur d’une Austin-Healey. Boucé, département de l’Allier. Le Petit Valençon est l’unique café du village. La population s’y retrouve plus nombreuse que d’ordinaire, dans la salle, mais aussi en dehors. Pourquoi une telle animation dans cette bourgade d’habitude bien paisible ? Un rallye passe dans le bar. Oui, vous avez bien lu. Chaque équipage est tenu d’y faire une halte afin que sa feuille de pointage soit tamponnée par la patronne. On appelle cela un contrôle de passage et ceux du France Tour Classic sont d’un genre tout à fait spécial. En effet, ils sont assurés, soit par des commerçants, soit par les municipalités, soit par des associations de quelques-unes des agglomérations traversées. Mais revenons à Boucé. Ce contrôle, mon pilote Yves Meffray et moi-même avons bien failli le manquer, pour cause de panneau placé à gauche, au lieu de la droite habituelle : «Eh oui, devant le bar, comme ça on le voit mieux», nous explique pourtant un gars du village, qui se souvient du passage d’un autre rallye, au mois d’avril. «Y en avait bien 200», ajoute-t-il. Nous en profitons pour goûter le café de Boucé. Nous l’apprécions d’autant que ne pas l’avoir dégusté nous aurait valu une pleine valise de pénalités. Ne nous attardons pas trop. Il s’agit de rejoindre Vichy dans les temps impartis sans commettre d’imprudences. Article complet dans LVA n° 1333, disponible en kiosque le jeudi 9 octobre 2008. Photo : Hugues CHAUSSIN