Healey vraiment phénoménal
Épreuve authentique, le France Tour est organisé par un homme qui courait dans les années 60. Jean-Paul Hœpfner tient ainsi, fermement, à ce que son rallye (15 au 19 septembre) garde les vraies valeurs de l’époque. Nous l’avons vérifié de l’intérieur d’une Austin-Healey.
Boucé, département de l’Allier. Le Petit Valençon est l’unique café du village. La population s’y retrouve plus nombreuse que d’ordinaire, dans la salle, mais aussi en dehors. Pourquoi une telle animation dans cette bourgade d’habitude bien paisible ?
Un rallye passe dans le bar. Oui, vous avez bien lu. Chaque équipage est tenu d’y faire une halte afin que sa feuille de pointage soit tamponnée par la patronne. On appelle cela un contrôle de passage et ceux du France Tour Classic sont d’un genre tout à fait spécial. En effet, ils sont assurés, soit par des commerçants, soit par les municipalités, soit par des associations de quelques-unes des agglomérations traversées.
Mais revenons à Boucé. Ce contrôle, mon pilote Yves Meffray et moi-même avons bien failli le manquer, pour cause de panneau placé à gauche, au lieu de la droite habituelle : «Eh oui, devant le bar, comme ça on le voit mieux», nous explique pourtant un gars du village, qui se souvient du passage d’un autre rallye, au mois d’avril. «Y en avait bien 200», ajoute-t-il.
Nous en profitons pour goûter le café de Boucé. Nous l’apprécions d’autant que ne pas l’avoir dégusté nous aurait valu une pleine valise de pénalités. Ne nous attardons pas trop. Il s’agit de rejoindre Vichy dans les temps impartis sans commettre d’imprudences.
Article complet dans LVA n° 1333, disponible en kiosque le jeudi 9 octobre 2008.
Photo : Hugues CHAUSSIN