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15e Rallye des Poilus (Gers)

27 juin 2007 0

Festival d’anciennes en état d’origine Deux nombres représentatifs de l’édition 2007 : 61, pour le nombre d’autos présentes et 1897, l’année de naissance de la plus ancienne d’entre elles : la Rochet-Schneider qui a remporté le dernier Londres-Brighton. Depuis ses débuts, le Rallye des Poilus met l’accent sur le très beau, sur le rare. Il promène ancêtres et vétérans sur d’agréables parcours campagnards ponctués de haltes gourmandes. La 15e édition n’a pas renié les habitudes : 61 autos exceptionnelles ont parcouru le Gers, du 17 au 20 mai, par des itinéraires tracés dans la contrée vallonnée de Samatan. Question gastronomie, la région s’est montrée à la hauteur : pour le casse-croûte du vendredi matin, au moulin “La Filature” de Georges Robert, la bagatelle de 15 kilos de foie gras ont été avalés pour accompagner les amuse-gueule ! Le dimanche, à Puylausic, un jambon et demi y est passé. Heureusement que la contrée produit aussi le lubrifiant qui convient pour “faire couler” ces bonnes choses ! Delaunay-Belleville et Vermorel sont deux marques on ne peut plus communes !Eh bien, elles étaient représentées par deux autos chacune. La Delaunay 1914 de Francis Descamps est un torpédo tandis que la nouvelle acquisition de Jean-Pierre Gimenez, une limousine de 1912, porte la plaque des carrossiers Bergeon et Descoins, à Bordeaux. Cette auto n’avait pas roulé depuis 30 ans et était dans un état d’origine d’une incroyable fraîcheur, tissus, cuirs et extérieur. «Ne pas l’acheter quand on disposait des fonds aurait été une erreur», déclare Jean-Pierre qui a cependant nettoyé la mécanique de fond en comble pour éviter les mauvaises surprises. Le gros 4 cylindres bi-bloc de 4,8 litres a conservé une courroie de ventilateur en cuir et ronronne parfaitement. Quant à Vermorel, de Villefranche-sur-Saône, le nom se rencontre le plus souvent sur du matériel […]

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Rassemblement à la Ferte-Alais (Essonne)

18 juin 2007 0

Osez la loco attitude ! Phénomène à part, la Locomotion en fête est un incroyable mélange des genres : tableaux vivants avec des “acteurs” en costumes d’époque, animations et mouvement permanent. En 15 ans, ce rassemblement a réussi à imposer son style. D’ailleurs, record d’affluence cette année ! Un policier habillé en hirondelle descend de son vélo et observe un impressionnant pompier new-yorkais : un véritable colosse à l’énorme barbe que l’on croirait sorti du dernier Harry Potter ; il grimpe dans un American LaFrance. Soudain, derrière moi, une sirène militaire : un gradé en tenue des années 40 suivi par quelques fantassins s’écarte au passage d’une Jeep ambulance avec un brancard occupé par un blessé. Un coup de sifflet strident et déboule juste devant une locomobile… Vous pensez que je tiens des propos incohérents ? Ou que je vous parle d’un spectacle du Puy-du-Fou ? Du tout ! Je vous raconte le rassemblement de La Ferté-Alais dans l’Essonne. Le plus imposant du genre en France. La 15e édition, des 9 et 10 juin, a encore fait le plein : 15 000 personnes dont 8 000 entrées payantes selon les organisateurs. Car on y vient pour l’ambiance, ce qu’on pourrait appeler la loco attitude pour parler “tendance”. Le visiteur navigue d’animations en animations, porté par les annonces et les commentaires distillés par la sono. Allez, pour commencer, on s’installe entre des tracteurs Hürlimann (venus par la route depuis la Suisse !). Sous nos yeux, une niveleuse Rhonelle vient bosser sur une langue de terrain retourné par des tracteurs anciens : un travail impressionnant et, après son passage, un sol tout neuf ! Par Etienne Ripet Article complet dans LVA n° 1275, disponible en kiosque le jeudi 21 juin.

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Grand Prix de Pau Historique

18 juin 2007 0

Le cochon patauge dans le maïs. Ce cochon de temps a gâché la fête qu’aurait dû être le 7e Grand Prix de Pau historique, le week-end de Pentecôte. Avec moins d’autos et de public, cette édition laisse comme un goût amer… «On a mis une vierge dans le persil», lance une Paloise, la mine réjouie. Elle pense avoir conjuré le mauvais sort qui s’acharne sur l’édition 2007 du Grand Prix. Il faut dire que ce dimanche matin, les intempéries apocalyptiques de la veille ne sont plus, semble-t-il, qu’un vilain souvenir. Sans doute n’a-t-elle pas mis assez de persil, car dès la mi-journée, la cabane est tombée sur le chien, comme on dit en ovalie. Sur la piste, cela a conduit à de nombreux accrochages. Conséquence : la voiture de sécurité enchaîne les tours. Un plus pour la sécurité, mais un désastre pour les spectateurs. Remarquez, le public est tellement clairsemé que c’est un moindre mal. Les raisons de cette désaffection ? La météo exécrable, mais aussi l’entrée générale devenue payante, pour la première fois en 7 ans. Mais, on ne peut pas dire, même si la Valda est dure à avaler, que débourser une vingtaine d’euros pour voir un tel musée roulant soit malhonnête. En raison d’un déficit de communication, nous avions annoncé que l’entrée serait gratuite. D’autres journaux aussi, et même les panneaux à l’entrée du circuit, vite retirés ! Ce qui a rendu la tâche des caissiers bien ingrate. La cabane leur est presque tombée sur la tête. Le chien, lui, a détalé depuis longtemps. Hugues CHAUSSIN Photos : Olivier HUET et H.C. Article complet dans LVA n° 1274, disponible en kiosque le jeudi 14 juin.

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27e Tour de Bretagne

6 juin 2007 0

Ils sont fous, ces Gaulois ! 758 véhicules anciens sur la route, on ne s’imagine pas ce que cela représente tant qu’on ne l’a pas vu. Du 26 au 28 mai, les milliers de spectateurs ont pu rester des heures à regarder passer l’interminable cortège. Le Tour de Bretagne, on m’en avait tellement parlé que je rêvais d’y participer depuis des années. Mais la Pentecôte est généralement chargée en obligations, tant familiales que professionnelles… Cette fois, le créneau se dégage, hop, je m’inscris avec l’Alfa ! «Tu verras, c’est vraiment la folie, tu roules entre deux haies de spectateurs, comme au Tour de France cycliste. Et puis ils t’accueillent pour prendre un verre ou une tranche de pâté avec eux. Jusqu’à la dernière minute, tu découvres des autos que tu n’avais encore pas remarquées. Et les soirées, je ne te dis pas l’ambiance…». Eh bien, tout cela est vrai ! Réveil samedi à 5 h, l’Alfa est déjà sanglée sur le plateau, on attelle direction Nantes où un “point de chute LVA” accepte de garder remorque et voiture moderne en sécurité chez lui. Sympa ! Un parking et des navettes en car sont organisés par l’ABVA, l’Association bretonne de véhicules anciens, mais il aurait fallu se lever encore bien plus tôt. Encore 70 km au pas de course pour arriver avant 13 h à Châteaubriant, point de départ du Tour 2007. En chemin, on raccroche les participants du prologue, une boucle supplémentaire pour ceux qui en veulent plus ! TR3, 404, B14… Tout ce joli monde serpente à 80 km/h, comme ce sera le cas durant trois jours. L’orage gronde ? Non, ce sont deux entretubes Velocette et AJS qui remontent la file, chevauchées de moustachus en cuir copieusement huilé. Article complet dans LVA n° 1273, disponible en kiosque le […]