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7e Salon Automédon

19 octobre 2007 0

Des actions à la hausse Automédon, c’est un peu comme les cours de la bourse. Ça monte et ça descend. Les 13 et 14 octobre, la valeur du salon du Bourget était nettement à la hausse. Grâce à des actions bien ciblées… «Contre une bouteille de Ricard, le contrôleur des Mines a mis sur la carte grise 6 places au lieu de 2 ! L’ancien propriétaire de ce Type H devait être ravi car il l’a aménagé en camping-car. Ce passionné de la mer – il tractait un bateau – a réalisé l’intérieur en contreplaqué de marine et apposé sur les tiroirs «babord» et «tribord», raconte Bertrand Bouret. Des histoires comme celle-ci, on en trouve à la pelle à Automédon. Car le salon attire les clubs, surtout des nouveaux. Il faut dire que l’organisateur, Yves Levasseur, a une botte secrète pour les séduire. Marceau Boullier vient de créer il y a deux mois Les vieux pneus de cent noix et explique :«On a demandé un stand et on a eu cet espace gratuitement. Et malgré les inscriptions déjà closes. En plus, il est bien placé ! Vraiment, on le remercie ! On expose une Cottereau de 1905, la plus ancienne ici». La botte secrète, ce sont les 18 m2 gratuits (12 m2 pour les motos). Ça a séduit aussi les Roulottes de l’amitié venues avec une Notin Villula : leur caravane ne «désemplit» pas : «C’est un très bon salon : nous avons beaucoup de contacts», souligne la responsable. Des associations qui n’auraient jamais pu se payer un stand à Paris. Idem pour le “Go Cat’s Go» : une bande de potes branchés musique des fifties. Autour d’une Chevrolet 52, d’un frigo vert chewing-gum et du mobilier années 50, ils créent l’ambiance avec leurs chemises hawaïennes. Seul détail qui cloche, […]

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Rallye des Ancêtres en Picardie

12 octobre 2007 0

Les derniers des Mohicans Des ancêtres sur la route ? Une espèce en voie de raréfaction. Pourtant, voir évoluer 63 véhicules vieux de 102 à 141 ans est un véritable enchantement. Nous les avons suivis, le 7 octobre, sur les routes picardes. Il pisse, à l’arrêt, devant le château de Vic-sur-Aisne. Le vénérable break de chasse Panhard & Levassor de 1898 vient de boucler un périple de 60 km qui a fait bouillir l’eau dans la marmite. Vu son âge canonique, on lui pardonne ses soucis d’incontinence. Une De Dion nettement plus moderne – elle date de 1904 – a crevé 4 fois ! Son jeune équipage est épuisé. C’est la seule qui finira sur le camion plateau. Car ces autos sont fiables. Et si elles tombent quelquefois en panne, leurs propriétaires qui les connaissent par cœur s’en sortent toujours. Il n’y a qu’à voir leur flegme lorsque la mécanique commence à cafouiller. On les soupçonne même de le faire exprès, tellement plonger leurs mains dans des mécaniques simples, limpides et extrêmement bien conçues est pour eux un plaisir. Certains auraient même dit : «On n’a pas fait mieux, depuis !» Le Rallye des Ancêtres en Picardie est une promenade unique en France, organisée par le plus ancien club national. Les Teuf Teuf ont été créés en 1935, à une époque où la Traction était la dernière nouveauté révolutionnaire. L’idée de ce périple pour véhicules d’avant 1906, c’est le docteur Jean-Pierre Guihery Le Rolland qui l’a eue, il y a 17 ans. Son fils Christophe véhicule la mémoire de cet ancien président des Teuf Teuf, disparu il y a deux ans : «Mon père fut l’initiateur de ce rallye qui circula, pendant 12 ans, sur les routes des Hauts-de-Seine, berceau historique de l’automobile en France. On partait des haras de […]

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1er Week-end de l’excellence automobile

3 octobre 2007 0

Circuit de Gueux : le sourire de Reims Séquence nostalgie, et plutôt deux fois qu’une, lors du premier Week-end de l’excellence automobile sur le circuit de Reims-Gueux. Les 22 et 23 septembre, il avait ressuscité ! Monter une rétrospective sur un circuit existant n’est pas facile. Mais s’attaquer au sujet en partant d’un circuit en ruine tient de la gageure la plus téméraire. Les organisateurs du Week-end de l’excellence automobile ont relevé le défi, avec un réel succès en bout de ligne droite. Pourtant, la partie n’était pas gagnée, loin de là. Les équipements et infrastructures du circuit, abandonnés et pillés depuis près de 40 ans, étaient devenus quasi inexistants. De toute façon, ce qu’il en restait était inutilisable en l’état actuel des exigences sécuritaires. Quant au tracé, devenu exclusivement routier, il avait perdu toute ressemblance avec un anneau de vitesse. Voilà pour le décor. L’idée de départ est venue de la conjugaison de deux nouveaux facteurs. D’un côté, une association locale, Les amis du circuit de Gueux, qui a dépensé sans compter temps et énergie à la remise en peinture de la ligne des stands. De l’autre, le récent doublement de la RN 31, avec séparation centrale, qui laissait entrevoir la possibilité d’une fermeture partielle. Cette nouvelle donnée permettant, de façon ponctuelle, de renouer avec l’ancien tracé du circuit. Il ne restait plus qu’à… Article complet dans LVA n° 1285, disponible en kiosque le jeudi 4 octobre 2007.