Grand Prix de l’Age d’Or (Côte d’Or)

Au rendez-vous des mythes et des légendes
Le plateau de Prenois n’a toujours pas, dans le cœur de beaucoup d’irréductibles, remplacé celui de Saint-Eutrope. Mais si l’Age d’Or a élu le circuit bourguignon, c’est bien parce que, de toutes les solutions de remplacement, c’était la meilleure.

Il y a moins de spectateurs à Dijon qu’à Montlhéry. Les clubs de marque, s’ils sont tout de même bien représentés, y sont moins nombreux et l’espace qui leur est réservé, pour champêtre et agréable qu’il soit, est plus limité.

Mais les épreuves figurant au programme méritent largement le détour et les concurrents préfèrent le “toboggan” de Prenois au tracé obsolète de Montlhéry. L’Age d’Or, c’est évidemment la sauvegarde d’un patrimoine, mais à partir du moment où celui-ci refuse les honneurs du communiqué, il faut bien que cet Age d’Or égrène ses souvenirs sur un autre lieu de mémoire du sport et de l’automobile. Celui de Dijon, qui vit la première victoire d’une Renault – et d’un moteur turbocompressé – en Formule 1, et vibra au fameux “mano a mano” Villeneuve/ Arnoux, en vaut bien d’autres, non ?

Article complet dans LVA n° 1325, disponible en kiosque le jeudi 24 juillet 2008.

Photo : Frédéric VEILLARD