Le rêve et la magie puissance 24 !
Le Mans Classic, quatrième du nom, a définitivement gagné ses lettres de noblesse. Coup d’œil en forme de coups de cœur sur trois journées de rêve et de magie, les 11, 12 et 13 juillet derniers…
Chateaubriand était loin de se douter que Le Mans Classic ferait, un jour, écho aux 24 Heures. Le poète a commis une phrase qui s’applique totalement à l’événement. « Oh ! Temps, suspens ton vol ». Cette rétrospective est la parfaite illustration de ce vers prémonitoire, car pendant toute sa durée, le temps est bel et bien suspendu.
Pour autant, l’horloge ne s’arrête jamais. Juchée à l’entrée des stands, elle continue d’égrener les secondes. Et elles passent vite, au cours d’un meeting qui dure désormais trois pleines journées, et que les organisateurs envisagent d’allonger encore. C’est au juge de paix de la course d’endurance que se frottent les quelque 500 pilotes présents, beaucoup prenant le départ dans plusieurs des six plateaux.
Parmi eux, certains se trouvent en pays de connaissance ! Les «retraités» se nomment Henri Pescarolo, Jean-Claude Andruet, Jürgen Barth, Claude Dubois, Henri Greder, Jean-Pierre Jaussaud, Gérard Larrousse, Jochen Maas, Vern Schuppan, Jean Ragnotti, Gjis Van Lennep, Chris Craft, Jean-Louis Schlesser ou encore Jean Guichet. Ils totalisent 13 victoires et d’innombrables podiums. D’autres sont toujours en activité et étaient là il y a quelques semaines, à l’image de Pedro Lamy, Romain Dumas, Stéphane Ortelli, Vanina Ickx, Raymond Narac, Jacques Nicolet ou Jan Lammers, l’un des vétérans du Mans avec ses 21 participations.
Et puis, il y a surtout ces femmes et ces hommes qui ont toujours rêvé d’affronter un jour ce circuit légendaire. Voilà le rêve devenu réalité, à condition d’avoir une voiture éligible – même si, ne ravivons pas un vain débat, certaines ne sont que les cousines des modèles qui ont « fait » Le Mans – ou de soudoyer un ami sympa pour vous inviter à partager le grand frisson !
Article complet dans LVA n° 1326, disponible en kiosque le jeudi 7 août 2008.
Photo : Frédéric VEILLARD