concours d’élégance

Avec les vacances, commence la saison des concours d’élégance dans les stations balnéaires. Pénétrons ce monde codé qui attire un large public.

La FFVE poursuit sa collaboration avec le Mondial et propose, à l’occasion de l’édition 2014, une exposition sur le thème “L’automobile et la mode”. Choix pertinent dans la mesure où la ville lumière s’impose depuis un siècle comme la capitale de la haute couture.

Concours d’élégance mode d’emploi

80 ans de création automobile Le 1er septembre 1929 eut lieu le tout premier concours d’élégance sur les bords du lac de Côme. On fêtait ses 80 ans fin avril. Initialement baptisé “Coppa d’Oro Villa d’Este”, le premier concours d’élégance de 1929 s’est tenu à l’initiative conjointe de l’Automobile club de Côme, le Grand Hôtel Villa d’Este et le comité de cure de Côme. Le succès fut immédiat et dura presque sans interruption jusqu’en 1937. Lorsque les bruits de bottes s’éloignèrent, il eut encore lieu en 1947 et pour la dernière fois en 1949, où le public plébiscita le coach Alfa Romeo 6 C 2500 SS connu depuis sous le nom de “Villa d’Este”. À cette époque, la carrosserie traversait une crise sévère : seuls les rares à passer le cap de l’industrialisation survécurent, les autres fermèrent. Quant au concours, il revit le jour sous la forme historique en 1986, puis en 1995… Depuis dix ans sous le haut patronage de BMW, 80 des plus belles, des plus étonnantes, des plus historiques voitures construites depuis les années vingt y affluent de nouveau. Non seulement de toute l’Europe, mais des États-Unis, du Mexique, et pour la première fois du Japon ! Et ce magnifique décor italien ajoute un charme et une chaleur que l’on ne trouve pas sur la côte californienne, la référence en la matière de concours d’élégance. Par où commencer ? Les organisateurs jouent encore une fois dans l’exceptionnel. Noblesse oblige, les grandes classiques des années 20 et 30 s’imposent, nous verrons ensuite les après-guerre avec ce que l’on peut appeler le retour des “belles disparues”. Article complet dans LVA n° 1364 du jeudi 14 mai 2009. Photo : Xavier de Nombel

De Lille au Touquet, un rallye chez les ch’ti Trois jours de route et un concours d’élégance ont mobilisé une cinquantaine d’équipages pour un grand week-end de motoring en Nord-Pas-de-Calais, du 7 au 9 septembre. Avec l’airbag, ne comptez pas coincer le road book entre les branches du volant. C’est impossible. En charge de suivre le rallye en solo dans une auto moderne, je me fierai donc, paparazzi parasite, à la navigation des autres. C’est ainsi que le Modus blanc prendra la Vaillante en chasse, choix inconscient suggéré sans doute par ses vraoum de BD qui réveillent Le Touquet. Mais au premier arrêt photo, il faut changer de lièvre. La Ferrari grise fera l’affaire. Experte dans l’art du demi-tour, elle m’emmène visiter des contrées inconnues. On croise d’autres sportives qui filochent en sens inverse : ça jardine sec. Il y a de l’ambiance dans les voitures, à croire qu’on n’a pas tous les mêmes carnets de route. Autant dire que dans ce contexte, repérer les lettres dissimulées de-ci de-là, localiser les contrôles horaires et se plier aux contrôles inopinés relève de l’exploit. Certains – des pros du trip master – y parviennent cependant avec une maestria qui laisse pantois. Ce sont les mêmes que l’an passé, ils nous y avaient habitués. Le lièvre suivant sera le meilleur choix : la 2 CV, grise, imperturbable et infatigable, me laissera le temps de tourner les pages du programme. Article complet dans LVA n° 1283, disponible en kiosque le jeudi 20 septembre 2007.