Les anciennes en tournage
Mesrine, l’ennemi public n° 1 Le diptyque Mesrine a utilisé 1 500 voitures ! Jusqu’à 150 pour une seule scène, avec autant de conducteurs plus les figurants, techniciens et même des vigiles pour interdire de faire des photos… Résultat, un reportage à la “paparazzi” parfois flou et mal cadré ! Une BMW s’engage sur la place. Coincé derrière un bus, un Saviem SG 2 veut déboîter. Le conducteur de la “béhème” le laisse passer. Soudain, le SG2 pile, la bâche se lève et un feu nourri d’armes automatiques arrose la BMW. Les passants paniqués plongent sur le trottoir. Puis le silence. Un homme s’approche de la voiture et, d’une balle dans la tête achève l’ennemi public n° 1 : Jacques Mesrine ! Vous êtes sur le tournage de la dernière scène du film, un final grandiose et violent. La porte de Clignancourt, à Paris, au même endroit qu’en 1979, a carrément été bouclée par la production et la police. Une foule de badauds est tenue à distance. Le film béni des collectionneurs Lorsqu’on a l’habitude de louer ses anciennes pour le cinéma, il y a des films où l’on se dit : «Celui-là, il faut y être !». Et tout le monde ou presque y était : loueurs spécialisés, clubs, amateurs… Certaines scènes utilisent tellement de voitures que des amis n’arrivent pas à se retrouver. L’histoire se déroulant des années 50 jusqu’à 1979, beaucoup de collectionneurs ont réussi à louer la majorité de leur collection. Il y en a même qui ont profité de ce tournage pour agrandir leur flotte… Et la rentabiliser. Article complet dans LVA n° 1340, disponible en kiosque le jeudi 27 novembre 2008. Photo : N. F./Roger Arpajou (© La petite reine)