Le défi est toujours le même : faire se lever les Franciliens pour se geler le popotin. Mais, comme chacun y met du chien, le challenge sera atteint haut la main.
Ceux qui croyaient que c’était les soldes chez Boucheron se sont fourvoyés. Pourtant, la place Vendôme n’avait pas vu telle gabegie depuis que Gustave Courbet avait mis à bas la colonne. C’était sous la Commune. Là, c’était plus cool. Les corps engourdis commençaient à s’assouplir et les langues à se délier. C’est que l’escapade avait commencé dans la froidure des fossés de Vincennes, autour de 7 h 30 ! Un défilé de bonnets, mitaines et minois emmitouflés – goutte au nez – avait précédé le départ des autos, d’une trentaine de motos et de trois autobus. Chacun aura retiré itinéraire et plaque rallye entre le lampadaire et le réchaud de l’intendance. La routine, en quelque sorte, mais dans le bon sens du terme, celui qui sied à un événement dont on ne peut plus se passer.
Article complet dans La Vie de l’Auto n° 1395 du 21 janvier 2010