Une énergie sans cesse renouvelée
Le dernier Mondial de l’auto donnait vraiment le sentiment d’un virage. À l’opulence, succédaient les messages écologiques et économiques. Le salon de l’auto ancienne allait-il prendre la même direction ? Le thème choisi et “la crise” le laissaient craindre.
Ouf, rassurons-nous, Rétromobile reste bien la vitrine de ce que les professionnels et collectionneurs peuvent montrer de mieux. Certes, il y a des défections marquantes, comme Porsche, Fiat, Honda (Renault ne vient plus depuis deux ans) et Michelin, mais compensées par l’arrivée de nouveaux poids lourds, comme Volkswagen avec ses Golf de toutes générations : l’effet “youngtimers”. Ils annoncent revenir l’an prochain avec une thématique différente.
Certes, le temps n’est plus où vous aviez le choix entre 50 voitures à vendre accessibles. Le prix des stands est tel que les négociants ont tous misé sur le très haut de gamme. Et dans cette tranche, que ce soit chez les Allemands Lukas Huni, Christoph Grohe , ou chez les Français Bruno Vendiesse, Christophe Pund, le visiteur n’est pas déçu : Bugatti Atalante, Mercedes “mit kompressor”, Alfa 1750 Zagato, Autobleu sortie de grange…
Certains renchérissent même d’imagination pour attirer le chaland : je pense à la Renault Nervastella 1937 du roi de Suède, sur le pont de Carclassic.com, de façon à voir ses dessous, au châssis de Jaguar Type E planté verticalement ou à la Mustang à moitié restaurée sur son tournebroche, au salon Arts déco de Lecoq entre ses deux Hispano…
Article complet dans LVA n° 1352, disponible en kiosque le jeudi 19 février 2009.
Photos : Philippe GUTIÉRREZ