C’est un fait, Peugeot pourrait disparaître demain. Notre patrimoine automobile en prendrait un sacré coup ! Pour éviter cette catastrophe, le Lion pourrait sacrifier son indépendance en ouvrant son capital aux Chinois.
… Il est loin, le temps où la “Pigeot” familiale démodée partait finir sa carrière en Afrique francophone, aux bons soins de bidouilleurs géniaux qui triplaient sa durée de vie. En septembre dernier, PSA inaugurait triomphalement son usine de Shenzhen, d’une capacité de 200 000 véhicules par an : les Chinois passent directement de la bicyclette à la DS5. Autant dire que la Chine s’est éveillée, comme le prophétisait Alain Peyrefitte, sous les quolibets, en 1973. Et l’industrie occidentale a intérêt à s’adapter au plus vite.
Or, que voit-on ? La famille Peugeot, dont le génie industriel remonte quand même au XVIIIe siècle (Jean-Pierre Peugeot, fondateur de la lignée, est né en 1734), n’a pas trop eu la vista sur les lendemains qui déchantent …
A lire dans le Pleins Phares du numéro 1584 en kiosque ce jeudi 7 novembre 2013.