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Enchères à Fontainebleau

20 avril 2009 0

Les cigognes sont de retour Début de saison satisfaisant pour Jean-Pierre Osenat : près de 30 véhicules vendus sur 56 présentés, avec en vedette pas moins de trois Hispano-Suiza. Ces trois nobles autos au radiateur orné de la célèbre cigogne provenaient d’une collection espagnole, mais une seule était sortie des usines de Barcelone : une 3,7 litres type 49 recarrossée dans le style des années 30. Les enchères dans la salle se sont arrêtées à 56 500 € sur cet élégant cabriolet, qui devrait partir à 60 000 € après négociation. Sorties des ateliers de Bois-Colombes, les deux autres ont été âprement disputées entre la salle et le téléphone : 120 000 € pour le prototype 20 CV I 6, habillé vers 1935 d’une caisse “demi-berline” Vanvooren à portes arrière dissimulées et 205 000 € pour le superbe faux-cabriolet K 6 signé Binder. Commandée en 1935 par l’industriel sucrier Béghin, restaurée par les meilleurs spécialistes (Lecoq pour la carrosserie et la sellerie, Rossigneux pour la mécanique), cette auto avait été très remarquée sur le stand Osenat lors du dernier Rétromobile. Et il n’y avait pas que celles-ci pour retenir l’attention des amateurs de voitures d’avant 1940, depuis une amusante bicylindre Renault à carrosserie bois apocryphe (10 000 € au marteau), jusqu’aux deux Ford V8 françaises d’origine (18 000 € le coupé 1936, 20 000 € le cabriolet 1939). Mention spéciale pour la berline Morris-Léon Bollée au pedigree cinématographique. 9 000 €, ce n’est vraiment pas cher pour une auto “bourgeoise” restaurée, au moteur culbuté et fiable ! Article complet dans LVA n° 1361 disponible en kiosque le jeudi 23 avril 2009. Photo : Claude BOHÈRE – Bruno LEROUX

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21e Techno Classica d’Essen (Allemagne)

14 avril 2009 0

L’auto ancienne immunisée contre la crise Si le secteur de l’automobile est en difficulté, ce n’était pas visible au Techno Classica d’Essen. Cette grand-messe de l’auto de collection reste un lieu de passion, sans référence aux soucis des constructeurs. Public nombreux, organisateurs satisfaits, vendeurs confiants, tout concordait cette année encore pour donner une image optimiste et réjouissante de l’automobile ancienne. Reste à voir s’il y aura eu des transactions et à quel niveau de prix. Mais on ne doit pas trop se tracasser à propos du résultat global : l’auto de tous les jours est un choix de raison alors que l’auto ancienne répond à la passion. Mille exposants venus de 28 pays, 165 000 visiteurs de 41 pays, 1 100 journalistes de 30 pays, 300 fournisseurs de pièces, 70 restaurateurs professionnels, 80 marchands de miniatures, 2 500 voitures anciennes à vendre et on pourrait encore allonger la liste. Techno Classica est réellement le grand rendez-vous mondial de l’auto ancienne. Au point qu’on dit que c’est le baromètre du secteur. Et qu’indique-t-il le baromètre ? «Les professionnels regardent l’avenir avec optimisme. En ces temps de crise économique, beaucoup d’investisseurs placent leurs espoirs dans des valeurs sûres et se décident en faveur de trésors automobiles. Nous nous attendons à une augmentation continue des transactions sur le marché», dit-on chez SIHA, la société qui organise la manifestation. Article complet dans LVA n° 1360 disponible en kiosque le jeudi 16 avril 2009. Photo : Luc SCOURNAUX

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1er Paris-Nice automobile

6 avril 2009 0

Un rallye d’homme ! Il a fallu 6 mois à Jean-Paul Hoepfner pour faire renaître l’un des rallyes les plus difficiles. Du 26 au 28 mars, le Paris-Nice Automobile a séduit une quarantaine d’équipages qui n’ont pas été épargnés par les surprises. Le programme était alléchant, un peu comme une carte de restaurant qui promet beaucoup. Pourtant, à l’heure du service, l’assiette paraît soudain bien vide, voire fade pour les plus mécontents. Si les trois circuits promis sont bien là pour faire monter l’adrénaline, les huit spéciales sur routes fermées ont fondu comme neige au soleil pour se résumer à deux épreuves. Le plus malheureux dans l’histoire n’est autre que l’organisateur, Jean-Paul Hoepfner, qui s’est investi sans compter pour la réussite de son épreuve. Il a le sentiment d’avoir subi des jalousies et des trahisons qu’il s’explique difficilement. Article complet dans LVA n° 1359 disponible en kiosque le jeudi 9 avril 2009. Photo : Alain PATRICE